À moins de deux mois de la compétition et avec tout ce qu’il reste à faire pour permettre au futur Stade Paul Biya d’accueillir les cérémonies d’ouverture et de clôture de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations, il va falloir constater que le temps n’est plus notre principal allié et se concentrer sur ce qui est encore sous notre contrôle.
Offrir une solution de rechange viable et se concentrer pour réussir l’organisation de cette compétition d’envergure.
Habituellement, la CAF exige à recevoir les clés des infrastructures dans un délai de trois mois avant la compétition. Que ce soit l’habillage des sièges, la prise en main de les parties médiatique et marketing, la gestion de la sécurité, tout doit être réglé au détail près. Le Cameroun avait déjà bénéficié d’un délai à titre gracieux de trente jours, sans compter le délai causé par le glissement de 2019 à 2021.
Il n’y aura aucune excuse pour ne pas réussir cette organisation, et campant sur l’exigence de Stade Olembé comme site de la compétition.
Un réajustement pourrait permettre au Stade de la Réunification de Douala, qui a été aussi parfaitement renové, d’accueillir un des groupes de cette compétition.
Le Stade Japoma offre toutes les garanties de sécurité pour accueillir les deux matchs phares de cette compétition et bénéficie du fait d’avoir déjà été bien éprouvé puisque des matchs internationaux y ont été déjà joués. Et la gloire ira toujours au Chef de l’État qui nous aura gratifié d’un si beau joyau.
TV5Monde a réalisé un reportage sur le Stade d’Olembé qui montre les images des autres parties de l’infrastructure que ne révèlent pas les photos officielles. Et même si c’est triste de le dire, le mensonge qui vient des plus hautes instances de la République interroge.
Bon visionnement :
Justin Baka Na Mbio