Maladroits dans la gestion des choses du football africain depuis leur élection en mars 2017, après s’être dédits une bonne dizaine de fois sur leurs intentions d’abord par rapport au pays organisateur de la CAN 2019 et maintenant de celles de 2021 et 2023, les dirigeants du football africain sont coincés dans les conséquence de leurs décisions qui frisent l’arbitraire. Poussés dans leur dernier retranchement par la décision de la Côte d’Ivoire de les trainer au TAS, Ahmad et Omari, le vice-roi, multiplient les sorties contradictoires.
La nouvelle volte-face dans ce communiqué publié sur leur site internet sous-entend que la décision d’offrir au Cameroun l’organisation de la CAN 2021, aurait été prise lors de leur dernier ComEx contrairement à ce qu’affirment plusieurs participants.
Ci-bas les précisions de la CAF
« Depuis deux semaines au moins une vive campagne de désinformation et de dénigrement de la Confédération africaine de football est orchestrée et tend à faire croire que les décisions prises lors du dernier Comité Exécutif du 30 Novembre 2018 à Accra (Ghana) ne procèdent pas d’une ligne basée sur la stricte application des textes et règlements en vigueur.
La CAF, n’entend guère s’immiscer dans ce débat qui ne reflète absolument pas la vérité et encore moins s’engager dans des polémiques stériles.
Ainsi le Président de la CAF ne se reconnaît pas dans les propos qu’une certaine presse lui prête depuis un moment à propos de la CAN 2021.
Il rappelle qu’à la demande de la CAF, le Cameroun a officiellement accepté d’abriter l’édition de 2021 à travers un courrier adressé à la CAF et signé par le Chef de l’Etat camerounais, Monsieur Paul Biya.
Le Président de la CAF exprime sa gratitude au Président Biya pour sa grande compréhension.
La Confédération Africaine de Football souligne également le caractère injuste et dénué de fondements de nombreuses interprétations diverses et variées.
Elle rappelle, qu’en la circonstance, elle a siégé comme prévu le 30 Novembre 2018 et statué de façon libre, indépendante, respectueuse des principes statutaires et règlementaires .
La CAF a étudié dans leurs moindres détails les rapports des multiples missions, les films réalisés sur la réalité des chantiers dans les pays candidats à l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations.
La CAF ne se reconnaît pas dans certaines interprétations de textes et articles tels qu’ils ont circulé ou circulent encore dans la sphère des réseaux digitaux ou sociaux et regrette que l’on jette le trouble et le discrédit sur ses structures et le fonctionnement de son organe exécutif.
La CAF espère enfin que la raison et le bon sens finiront par l’emporter et que les valeurs qu’elle véhicule depuis le 17 Mars 2017, les nombreuses mesures stratégiques prises, les innovations opérées avec succès sur les zones, les formats de compétitions et sur le renforcement des structures des associations nationales, ainsi que sur la qualité de ses encadrements techniques et tant d’autres chantiers novateurs en cours en faveur du développement du football africain, seront les fondements puissants de sa profonde restructuration.
La CAF considère que la violence des mots ne saura la dévier de son objectif majeur de faire rayonner une nouvelle CAF , éprise d’équité , de justice et de vérité. «