Le Cameroun veut décidément recevoir des félicitations de la Confédération Africaine de Football. Pour la prochaine visite des inspecteurs de la CAF prévue à partir du 4 juin prochain, le COCAN veut s’assurer que tous les délais sont respectés et sont même un peu en avance. Vedredi et Samedi dernier, une mission de contrôle locale, conduite par le secrétaire général du ministère des Sports et de l’Education physique a fait une site sur les chantiers de Douala.
Le but était de voir comment évolue concrètement les travaux sur le terrain. Le SG du MINSEP, Oumarou Tado a expliqué à l’entreprise de construction du stade d’entrainement de Bonamoussadi, qu’il souhaitait confronter ce qui est dit dans les rapports à la réalité du terrain.
Et à la clôture de la visite le lendemain, 5 mai 2018, sur le chantier de construction du stade de Japoma, il a rassuré : « Nous sommes vraiment satisfaits. Les choses avancent très bien. Les délais que les entreprises ont donnés à la CAF par rapport au planning sont respectés. Les deux ou trois jours de retard notés à certains endroits seront rattrapés. Nous travaillons nuit et jour pour réussir et pour être prêts le jour-J. »
Et pour réussir, sur le terrain, l’équipe composée des ingénieurs du Minsep, notamment le directeur des Infrastructures, Elias Dapsia, des membres du comité de normalisation de la Fédération camerounaise de Football (FECAFOOT) et de la direction du Tournoi, a insisté sur un fait : il faut être concret.
Sur les chantiers, les entreprises maîtres d’œuvre ont été invitées à soumettre les éventuelles difficultés qu’elles rencontrent dans l’exécution des travaux. Objectif pour le COCAN, les accompagner et éviter tout goulot d’étranglement qui pourrait freiner le bon déroulement des projets.
« Nous allons continuer à mettre la pression, nous allons multiplier ces visites pour qu’ensemble, on essaie d’avancer. Chaque fois, c’est des petits détails, on essaie de rectifier au fur et à mesure », a expliqué Oumarou Tado.
Sur les sites de construction ou de réhabilitation des stades, il a été question, au-delà du respect du planning, d’évoquer la date d’ensemencement des aires de jeu, la pose des drains, la construction des vestiaires, etc.
Les infrastructures sportives n’étaient pas les seules concernées par la visite de la mission de contrôle locale, l’accent a aussi été mis sur l’aspect événementiel de la CAN 2019. Hôtels, fan-zones, centre d’accréditation, village de la CAN ont aussi été visés.