Aigle Royal de la Menoua a remporté mercredi dernier, le tournoi de la fraternité. Mais pour le directeur technique de cette formation, au-delà de ce sacre, le plus important était d’évaluer ses joueurs avant le début du championnat.
Quelles leçons tirez-vous de votre sacre à ce tournoi ?
Il est vrai que nous continuons à roder notre effectif. A quelques jours du kick-off du championnat, nous allons continuer à faire des réglages afin que les choses soient plus faciles pendant le championnat. Ce tournoi nous a permis de regarder nos différents joueurs, de savoir avec qui faire quoi, de retenir ceux qui peuvent nous apporter un plus ; mais la première félicitation revient à ces enfants qui ont mouillé le maillot. Même étant blessé, ils continuaient à se battre pour faire quelque chose. C’est l’état d’esprit que nous recherchons depuis. Je profite de cette tribune pour continuer à dire merci à ces fils de la Menoua qui aiment leur équipe. Je souhaite qu’on se mette ensemble au travail. En regardant dans la même direction, vous verrez que l’union fait la force.
Peut-on avoir idée sur les joueurs qui forment l’ossature d’Aigle Royal de la Menoua ?
Durant tout le tournoi, nous avons utilisé tous les joueurs qui pouvaient commencer le championnat. Mais au fil du temps, nous verrons les espaces qui manquent et s’il y a des perles rares, nous ne les fermerons pas les portes parce que les présidents Samuel Dongmo et Léandre Tawamaba se battent pour mettre à la disposition de l’encadrement technique, les hommes qu’il faut pour avoir quelque chose à la fin de la saison.
Sur quels compartiments avez-vous encore des failles ?
Ce n’est pas encore le moment de le dévoiler. Cela relève de notre cuisine interne. Les vestiaires d’une équipe restent d’abord un secret, mais les journalistes sportifs avec leur regard de technicien, ont sans doute constaté qu’il y avait encore des failles à combler. Et s’il n’y a pas de ressources humaines pour compléter ces espaces, nous allons faire des réglages pour que le collectif apporte ce qu’il faut le moment venu.
Propos recueillis par Gaël Tadj, à Dschang