Dans un entretien accordé au journal national, Cameroon Tribune dans son édition du 20 décembre 2017, Kalkaba Malboum réagissait à sa suspension de toute activité au sein du mouvement olympique africain par l’Association des comités nationaux olympique d’Afrique (Acnoa). Extrait.
« Je n’ai pas été suspendu de la présidence du Cnosc. Je continue de participer à toutes les manifestations sportives pour lesquelles j’ai été élu. J’ai dernièrement représenté le Cameroun à l’assemblée générale de l’Association des comités nationaux olympiques, à celle de l’Acnoa. J’ai dirigé le congrès de la Confédération africaine d’athlétisme lors de son Congrès au Maroc, j’étais au congrès de la Fédération internationale d’athlétisme à Londres. En novembre dernier, en Arabie saoudite, j’ai été élu premier vice-président de la Fédération sportive pour la solidarité islamique.
Je reçois jusqu’à présent le courrier du Comité international olympique en ma qualité de président du Cnosc. J’ai plutôt été suspendu, je dirais de façon arbitraire, par l’exécutif de l’Acnoa en fonction, dirigé par mon concurrent lors de l’assemblée générale de mai dernier à Djibouti. On me reproche d’avoir bénéficié du soutien de mon gouvernement dans le cadre de ma candidature à la présidence de l’Acnoa. D’où la disqualification de ma candidature le 6 mai dernier. N’ayant pas pu défendre ma cause en Assemblée générale, à défaut d’enquête préalable et sans possibilité d’interjeter appel, j’ai décidé de saisir le Tribunal arbitral du sport.
Or, il apparaît que le comité exécutif de l’Acnoa avait saisi la commission d’éthique du Comité international olympique le lendemain. Au motif de statuer sur ma disqualification, ladite commission a décliné toute ingérence dans les affaires internes de l’Acnoa dans un courrier datant 8 mai, jour de l’assemblée générale. Cette information ne sera transmise ni à moi, ni à l’assemblée générale. Ce défaut de transparence, à l’initiative de 39 Comités nationaux olympiques africains, a entraîné la convocation de l’Assemblée générale extraordinaire du 3 novembre dernier à Prague. Celle-ci a débouché sur l’intérim à la présidence du 1er vice-président en attendant le verdict de mon recours devant le TAS ».
Source : Cameroon Tribune du 20/12/2017