Sur un siège éjectable depuis que la sélection nationale fanion est entrée dans la spirale des contreperformances, le technicien belge de 65 ans qui a vu son contrat résilié hier lundi 4 décembre 2017 par le Comité de normalisation de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), dit attendre d’être notifié avant d’entreprendre toute procédure pour rentrer dans ses droits.
Game over ! Hugo Broos et les Lions indomptables, c’est fini. 8 matches gagnés, 6 défaites et 14 nuls avec au passage, un trophée de champion d’Afrique. Le sacre du Cameroun à la Can 2017 n’aura pas suffit à convaincre Dieudonné Happi et ses collaborateurs qui ont signé le communiqué annonçant le limogeage du désormais ex patron de l’encadrement technique des champions d’Afrique en titre. Alors que le contrat du « sorcier blanc » courait jusqu’au 9 février 2018, le président et les membres du Comité de normalisation de la Fécafoot n’ont pas trouvé meilleur choix que de le résilier. Même s’il s’agit en fait, d’un limogeage symbolique puisque le technicien belge n’avait pas de match avant cette date avec la sélection nationale. Ainsi s’achève le règne d’Hugo Broos sur le banc des quintuples champions d’Afrique.
Confidentialité
Joint au téléphone par nos confrères à Douala et repris par camerooninfo.net, le Flamand, qui avait déjà été sollicité par le Ghana, le Congo et l’Afrique du Sud après le sacre gabonais, dit attendre un document officiel pour prendre l’information en considération. « Pour le moment, je n’ai pas encore reçu le moindre document officiel. Je le dis parce qu’il y a des gens qui m’appellent pour me dire que ça a été décidé. Mais moi je le saurai quand il y aura un document officiel. Je pense que du moment où je reçois un document officiel, on va essayer de régler les choses. Le Cameroun est obligé de payer mon salaire, c’est tout. Du moment où il paie mes droits, voila, le contrat est résilié et je pars. Ils doivent me payer beaucoup d’argent », a-t-il martelé. L’ancien défenseur des Diables rouges n’a cependant pas souhaité dévoiler le montant qu’il réclame encore aux autorités camerounaises, estimant qu’il s’agit des « choses confidentielles » réglées avec ses employeurs. « Sur l’estimation, je ne vous le dirais pas. Ce sont des choses confidentielles, ça relève d’un contrat et c’est à eux de me payer ». A suivre !
C.D.