Indisponible pendant toute la phase aller du championnat de D2 de Suède pour cause de blessure au genou, la joueuse de Sundvalls est revenue à temps pour jouer 15 matchs, marquer 9 buts et permettre à son club d’échapper à la relégation. En fin de contrat, elle étudie de nouvelles offres. Nous l’avons rencontrée à Yaoundé. Dans cet entretien, elle dresse le bilan de sa saison.
Dixième au classement, votre club a réussi à se maintenir mais n’est pas non plus passé loin de la relégation. Avez-vous le sentiment qu’il y a de quoi se réjouir quand même ?
Sincèrement ? Oui ! Je pense qu’il y a des raisons d’être satisfaite ; parce que l’un des objectifs fixés au début de la saison était de se maintenir, à défaut d’être promu en division supérieure. Et je dois avouer effectivement que la saison n’a pas été facile. Nous avons enregistré plusieurs blessées au début du championnat et ça nous a souvent handicapées. Malheureusement, on n’avait pas toujours des doublures pour palier à l’absence des blessées. Pour le coup, je crois que mes coéquipières et moi avons des raisons de se féliciter parce que, réussir à se maintenir dans les conditions qui ont été les nôtres, c’est la preuve que nous avons du potentiel. J’espère que les dirigeants de vont tirer les leçons de cette saison et prévoir des doublures à chaque poste, pour l’année prochaine.
Et sur le plan individuel ?
Sur le plan individuel, je suis également satisfaite. Vous savez, je me suis fait mal au genou au dernier match de pré-saison. A cause de cette blessure, j’ai manqué toute la phase aller du championnat. A la phase retour, j’ai disputé 15 matchs et inscrit 9 buts. Je pense qu’en termes de bilan, il y a de quoi se féliciter. Je suis contente d’avoir pu récupérer ma forme et surtout d’avoir aidé le club à chacun des matchs joués.
Peut-être ce qui vous a valu d’être nominée au Fifpro Awards. Quel sentiment vous procure cette nomination?
C’est toujours très encourageant de voir son dans une liste de nominées. Peu importe la récompense, on se sent toujours honorée dans ces moments, on réalise que nos performances sont scrutées et appréciées. Ça donne envie de travailler encore plus, d’aller toujours plus loin. Et pour ma part, je suis d’autant plus heureuse parce que, d’autres compatriotes et coéquipières de la sélection nationale font également partie de ces nominées. C’est vraiment une satisfaction non seulement sur le plan personnel, mais aussi pour notre pays. C’est le fruit du travail.
Comment jugez-vous le niveau du championnat de D2 de Suède, par rapport au championnat américain où vous avez évolué précédemment ?
La différence n’est pas si grande que ça. Ce sont deux championnats qui se jouent pendant tous les week-ends, le niveau est assez élevé que ce soit sur le plan technique ou physique. La seule différence réside peut-être dans le fait qu’il y a peu de joueuses internationales en D2 de Suède qu’aux Etats-Unis d’Amérique. Mais soyez rassuré, ce n’est pas une raison pour regretter d’être retournée à Sundvalls après la CAN 2016, alors que d’autres clubs me sollicitaient. Sundvalls, c’est un club que je connaissais déjà, j’avais déjà gagné la confiance des supporters et des dirigeants qui m’ont présenté un projet qui m’a tout de suite intéressé, même si à la fin, tout ne s’est pas passé comme espéré. Mais j’assume mon choix.
A vous entendre, on a l’impression que vous ne comptez pas prolonger avec Sundvalls…
Je suis en fin de contact avec Sundsvall et je ne pense plus pouvoir retourner dans ce club. Bien sûr, j’ai d’autres propositions. Mon agent et moi réfléchissons encore à fin de prendre la meilleure décision.
Mené par Arthur Wandji