L’ancien président du conseil d’administration de Racing FC de Bafoussam prédit des lendemains sombres pour le club si les fils de la Mifi ne taisent pas leurs querelles pour soutenir les nouveaux responsables.
Il se murmurait que vous n’étiez président de Racing FC ; c’est officiel !
C’est vraiment officiel, je quitte la présidence de Racing FC de Bafoussam. Je souhaite bon vent à la nouvelle équipe dirigeante.
Quel bilan dressez-vous de votre bail à la tête de cette équipe ?
Je souhaite beaucoup d’émulation à la nouvelle équipe. Mon souhait aussi est qu’on soutienne cette équipe. Si on ne le fait pas, ça va chavirer dans deux jours.
Avez-vous des regrets de partir en laissant Racing FC en Elite Two ?
Effectivement ! Cela est inhérent à tout le monde. Quand on ne réussit pas, il est évident que l’on ait des regrets.
Quelles sont les difficultés auxquelles vous avez été confronté ?
Que ceux qui acclament maintenant la nouvelle équipe dirigeante, les soutiennent à fond. L’équipe ne peut pas tenir sans soutien.
Ce soutien vous a-t-il manqué ?
Oui, énormément. En trois, j’ai fonctionné sans aucun soutien.
Déchu de votre casquette de président, pensez-vous que le manque de soutien soit le vrai problème de Racing ?
Le véritable problème de Racing quand j’étais au poste de président, c’était l’existence d’un nombre incalculable de clans. La division du club par des groupes sur la base des affinités villageoises. Si cela continue, Racing FC va retrouver la rue.
Que ferez-vous pour l’équipe en tant qu’ancien dirigeant ?
Je dois préciser d’emblée que je ne quitte pas l’équipe. J’ai plutôt gravi un échelon parce qu’en administration du football, quand tu laisses un poste, tu fais plutôt un pas vers l’avant. Racing FC reste notre équipe à nous tous. Si les responsables de la nouvelle équipe sont humbles et viennent vers nous, nous partagerons notre modeste expérience avec eux. Dans le cas contraire, nous nous limiterons à des contributions.
Par GT