Tenu en échec par UMS de Loum (0-0) lors de la 32e journée d’Elite One ce jeudi, le club de Fotouni a brisé son dernier espoir de s’évader de la zone rouge. Comme Canon de Yaoundé, la relégation du club est définitive.
Les joueurs du Canon Sportif de Yaoundé connaissent déjà l’identité du premier club qui va les accompagner en deuxième division la saison prochaine. Classés lanterne rouge d’Elite One depuis de nombreuses semaines, les Mekok Megonda (26 points) sont assurés de descendre en Elite Two, tout comme Lion Blessé. Le club de Fotouni (27 points) a scellé son propre sort en allant arracher le nul (0-0) face à l’Union des mouvements sportifs (UMS) de Loum ce jeudi, à l’occasion de la 32e journée du championnat.
Malgré en effet les trois rencontres qu’il lui reste à jouer dont le match en retard de la 30e journée qui va l’opposer à Dragon de Yaoundé, le fauve du Haut-Nkam est condamné à la relégation. Les hommes de l’entraineur Constantin Bep ne peuvent plus rattraper l’Aigle Royal et ses 37 points, hors de la zone rouge. Du coup, il reste un ticket à prendre pour l’Elite Two. Et ça va se jouer entre Racing (33 points), Aigle (37 points), Union de Douala (37 points), Astres (38 points) et New Stars (38 points). Les quatre derniers cités sont menacés par Racing qui, en cas de double victoire lors des deux dernières journées totalisera 39 points et donc, pourrait sauver son maintien au détriment du club qui, pour sa part, fera deux mauvais résultats.
Alors que la bataille va avoir lieu au bas du classement, le suspense sera le même au sommet. Car si Eding (63 points) a déjà validé son ticket pour la Ligue des champions, Coton Sport (54 points) doit encore gagner un match s’il veut accompagner le champion du Cameroun à cette compétition. Car derrière, Apejes (50 points) guette. Le club de Mfou n’a d’ailleurs pas encore assuré sa place en compétitions africaines ; puisqu’il est talonné par Stade Renard (47 points) et Yong Sports (47 points), deux clubs qui visent l’unique place disponible pour la Coupe de la CAF. Il reste certes deux journées, mais l’on sent bien que la saison est loin d’être bouclée.
Arthur Wandji