De l’avis du ministre des Sports camerounais, les travaux de construction du Complexe sportif de Japoma ont pris une vitesse supérieure : les terrassements sont en cours, les bureaux et la base-vie ont déjà été construits. Pendant que l’attribution du marché pour la rénovation du stade de la Réunification n’a pas encore été signée.
A l’image de la capitale politique du pays, les Infrastructures sportives de la ville de Douala avancent également à leur rythme. Tenez, s’agissant du Complexe sportif de Japoma où le Bureau de contrôle technique, Veritas est mobilisé, les terrassements sont en cours ; les bureaux et la base-vie ont déjà été construits ; 129 conteneurs portant le matériel approprié sont arrivés au Port autonome de Douala en mars 2017. Malgré une certaine lenteur au démarrage des travaux, l’entreprise adjudicataire, Yenigun, assure comme pour le Complexe sportif d’Olembé à Yaoundé, être en mesure de respecter les délais. Le ministre des Sports camerounais y croit. Et pour le moment, cela semble l’apaiser. Or à Douala, il n’y a pas que le Complexe de Japoma qui est concerné par l’organisation de cette Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2019. Il y a également le stade de la Réunification et son Annexe. Ici, « les travaux ont été confiés au Consortium canadien représenté par la Corporation commerciale canadienne (CCC) ; le marché est en cours de signature ; la maîtrise d’œuvre quant à elle a été attribuée à Louis Berger », indique Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt.
Autres infrastructures sportives prises en compte dans la seule ville de Douala : le stade Mbappe Leppé et celui de Bonamoussadi. Pour ces deux stades, « les travaux ont été attribués à l’entreprise française, Alcor Equipements ; la contractualisation est en cours ; tandis que la maîtrise d’œuvre a été attribuée à Tristar », a-t-on encore appris. Là encore, pas d’inquiétude à se faire, à en croire Bidoung Mkpatt. « Il convient de signaler dit-il, que conformément aux engagements des entreprises et aux expériences accumulées dans le cadre de la CAN féminine Cameroun 2016, 10 à 12 mois sont nécessaires pour l’exécution des travaux s’agissant des différents stades d’entraînement à réhabiliter ».
A.W.