Invité au journal télévisé de 20h 30 à la Crtv, ce dimanche, l’ancien capitaine des Lions Indomptables et sélectionneur de l’équipe nationale A’ a livré son plan d’action avec les Lions A’ qui préparent le Championnat d’Afrique des Nations (CHAN). Il a rejoint le Cameroun le 1er avril dernier six mois après son évacuation sanitaire en France et a été accueilli par une grande foule. Ce lundi, le ministre de la Santé publique l’a reçu avant sa visite au Centre des Urgences de Yaoundé où il avait été conduit après son accident.
Vingt quatre heures après votre retour au Cameroun, est-ce que la forme est au rendez-vous ?
Je vous remercie pour cette invitation. Pour le moment, je pense que je vais bien. J’essaie de récupérer. Je n’ai pas eu à faire grand-chose depuis hier et aujourd’hui. Je suis de retour et je me sens bien. La forme est là et je crois que le travail a été fait pour que je puisse être dans de meilleures conditions. C’est d’ailleurs pour cette raison que les médecins se sont permis de me libérer pour que je puisse rentrer en activité.
Justement en ce qui concerne vos activités, vous reprenez immédiatement du service, notamment avec les Lions A’ ou il y a un délai d’attente ?
Non, je reprends avec les Lions A’ immédiatement. Dans quelques mois, il y a le Championnat d’Afrique des nations (Chan) qui va se jouer, donc il faudrait que je reprenne les activités toute suite. Il n’y a rien de si grave que ça, je suis opérationnel aujourd’hui.
Est-ce qu’il y a déjà un aperçu de votre plan d’action ?
Je dirai oui. Il faudrait, comme je le faisais déjà au paravent, que j’essaie d’entrer dans les préparations, que je regarde les matchs du championnat pour pouvoir trouver des joueurs assez bons qui vont venir faire la différence, être à la hauteur des Lions Indomptables qui nous ont séduit il y a quelques mois.
Ils ont placé la barre très haute au Gabon. Donc il faut rester dans cette dynamique…
Tout à fait, je vais faire en sorte que les jeunes puissent apprendre tout ce qu’il faut pour avoir le même rayonnement qu’on a toujours eu.
Pourquoi un service religieux ?
J’ai tenu à ce service parce que Dieu est celui qu’on ne peut pas contourner. Vivre la mobilisation de tout les camerounais comme je l’ai vécu, m’a poussé à inviter tous les peuples camerounais, francophones et anglophones à venir partager ce moment avec moi quelle qu’en soit la confession religieuse, ce mardi à 15 heures au palais des Sports de Yaoundé.
Retranscrit par Louisa Mang