Dans une organisation noyautée autant par les liens de proximité familiale que d’amitié, on ne tolère pas qu’une information potentiellement dommageable se sache, surtout lorsqu’elle peut être explosive. Depuis la sortie du jeune joueur Oyongo Bitolo contre les pratiques peu professionnelles qui ont cours autour des Lions Indomptables, l’on organise la riposte. Des hommes de média qui ont une audience sont contactés pour véhiculer et vulgariser le plan de communication. Oyongo est désormais l’homme à abattre.
Le coordonnateur des équipes nationales André Nguidjol, l’homme qui gère toute la structure administrative autour des équipes nationales du Cameroun s’est confié à certains de nos confrères suite à la déclaration du défenseur international qui s’inquiétait de sa situation en ces termes: «Je suis calé (à Bruxelles, NDLR) parce que je n’ai pas mon billet retour. Je suis là à attendre, personne ne répond ».
Nos confrères de Cameroon-info.net rapportent ceci:
Le média poursuit:
Camfoot.com a reçu une copie du même courriel envoyé par Mr Nguidjol, non pas au joueur mais au Team Manager des Lions indomptables, Tchami. Le joueur a t-il reçu une copie de ce billet électronique? Sans billet papier ou électronique, il ne peut y avoir de voyage. Camfoot crie donc à la manipulation.
On jette donc le joueur en pâture pour sauver la maison qui brûle. Oyongo Bitolo voyage souvent entre l’Europe et le Canada. Il est donc bien au fait que le voyage est long de moins de 8 heures. Comment se peut-il qu’il ait été convaincu que ce vol là en particulier qui devait quitter à 10:45 du matin, atterrisse à 07:30 le lendemain?
Pour faire clair et simple, si l’avion quitte Bruxelles à 10:45, et on ajoute une durée d’un peu moins de 8 heures de vol, et on soustraie le décalage horaire de 6 heures, l’atterrissage aura lieu aux environs de 12:45, en plein midi donc et non le lendemain matin!
La brutalité de la machine s’est donc emballée pour faire taire le défenseur international. Ainsi va le Cameroun.
Ebenezer Ntolo, à Bruxelles