« Il est clair, au regard des arguments développés par les parties et les conclusions présentées au cours de la procédure, que ce sont celles présentées par la Fécafoot qui ont prévalu. C’est un sentiment de joie puisque nous avons fait succomber notre adversaire Abdouraman Hamadou devant le Tas. Nous nous sommes opposés à cette demande d’Abdouraman visant à faire réintégrer l’exécutif de 2009. Il y a eu l’honneur du pays qui était tancé à l’international et une volonté sibylline d’humilier le gouvernement derrière la procédure d’Abdouraman devant le Tas.
Nous nous sommes opposés en utilisant les voies de droit in limine litis ; nous avons développé des arguments avant tout débat au fond sur trois aspects bien précis.
Le premier sur le respect des délais. Nous avons estimé que l’appel avait été interjeté hors délai.
Ensuite, la compétence rationae personae parce qu’Abdouraman était un faux représentant d’Etoile Filante et donc, le juge devait se déclarer incompétent.
Enfin, nul ne plaide par procurateur. Abdouraman Hamadou n’étant pas membre de l’exécutif de 2009, n’était pas fondé à demander sa réintégration.
Nous avons dans nos conclusions demandé que sa requête soit déclarée recevable, et que le Tas rejette la sentence du 12 novembre 2015. Nous n’avons pas de problème avec la sentence du 12 novembre 2015. Il y a un acte administratif du gouvernement qui la neutralise.
Pour nous, la sentence du 12 novembre est sans objet. Abdouraman voulait que M. John Ndeh devienne président de la Fécafoot. Nous nous y sommes opposés et avons fait échec à cette demande ».
Propos recueillis par A.C.