Si les Étalons se qualifient aisément depuis un certain nombre de coupe d’Afrique des Nations, l’immense défi de ramener le prestigieux trophée à la maison reste le vœu le plus cher des millions de Burkinabè qui, depuis la quatrième place en 1998 et la deuxième place en 2013, y croient cette fois-ci dur comme fer.
La CAN 2017 sera la 10ème phase finale de Coupe d’Afrique à laquelle participe le Burkina Faso. La quatrième place obtenue chez eux en 1998 (lorsqu’ils avaient organisé la compétition) était leur meilleur parcours à la CAN avant l’exploit que les Etalons réalisent en 2013 en Afrique du Sud en jouant la finale contre le Nigeria. Pour ce rendez-vous gabonais, le groupe que dirige Paulo Duarte est motivé par un engagement sans bornes. Il veut aller plus haut, plus loin dans cette compétition ; qu’importe les obstacles. Une conviction qui symbolise l’état d’esprit positif et de tout un pays qui, malgré ses ressources économiques limitées, croit en la force intrinsèque de ses hommes. Historiquement, la principale force du pays des Hommes intègres, reste avant tout la bravoure de sa population qui a toujours su forcer son destin, malgré l’adversité de la nature.
Et actuellement les Etalons sont bien dans cette logique : ramener enfin le trophée à la mère patrie. Les merveilleux souvenirs du parcours de 2013 resteront à jamais gravés dans les mémoires. L’équipe nationale demeure l’une des rares entités, qui mobilise passionnément tous les Burkinabè, de l’intérieur comme de l’extérieur et ce, comme un seul homme. Pour leur onzième participation de l’histoire de la Can, dont la cinquième consécutive depuis 2010. Et malgré les fortunes diverses que le Onze national a connu, la ferveur est toujours grande. On le saura demain.
C.D.