Avant de quitter le Cameroun hier jeudi pour le Congo où le Cameroun va prendre part au tournoi de l’Union des fédérations de football d’Afrique Centrale, (Unifac) qui se tiendra du 25 au 31 juillet prochains à Brazzaville, l’entraîneur de la sélection nationale des U-17, fait le point de la préparation et décline les ambitions de cette effectif qui sort de plus de deux semaines de préparation à Yaoundé.
Comment se porte le groupe à 24 heures de votre départ ?
Le groupe se porte plutôt bien. Les joueurs sont sereins et mesurent l’enjeu des échéances à venir. L’encadrement technique veille à ce que son programme se déroule progressivement et s’attèle aussi à cultiver chez nos enfants, l’esprit du collectif. Nous y veillons constamment dans la discipline, la rigueur et détermination. Nous préparons actuellement les éliminatoires de leur Coupe d’Afrique des nations (Can). Ils ont rendez-vous en août prochain avec nos homologues du Kenya. A côté de cette double confrontation, les enfants ont un autre challenge à l’horizon : le tournoi de l’Union des fédérations de football d’Afrique centrale (Unifac) que va organiser le Congo Brazzaville en juillet prochain. Une aubaine pour nos Lionceaux qui pourront se mesurer à des sélections d’un bon niveau, et mieux préparer par conséquent ces éliminatoires de la CAN.
Quelles sont vos ambitions depuis que vous avez été porté à la tête de la sélection U-17 ?
Nous avons modestement l’ambition de faire des Lions de moins de 17 ans, le réservoir du football au Cameroun. Notre méthode est assez simple, le travail que nous allons inculquer aux jeunes. Gagnez la future Can à Madagascar c’est un rêve, nous le souhaitons, mais seulement, seul le travail nous permettra d’y parvenir à cette fin. Je pense que les enfants l’ont intégrée et se donnent à fond pour atteindre dans l’esprit du collectif, ce noble objectif.
Quelles sont les équipes que vous redoutez le plus dans ce tournoi ?
Dans cette catégorie de Jeunes, on a généralement le Ghana, le Nigéria, et aussi la Côte d’Ivoire, et plusieurs autres nations. Nous avons beaucoup de respect pour ces formations là, mais nous avons nos forces, et nous irons à cette compétition pour donnez le meilleur de nous même.
Vous sortez d’un regroupement ; comment se sont comportés vos joueurs ?
Ils ont fournis le meilleur d’eux-mêmes ; nous sommes assez satisfaits des enfants qui se sont très bien comporté. Nous avons mis l’accent durant cette phase sur le physique, la technique, mais beaucoup plus, l’aspect psychologique, car généralement le mental détermine les performances des joueurs. Nous avons commencé notre stage dès le mois d’avril. Nous irons à la coupe de L’Unifac qui démarre dans 4 jours, où nous pourrions livrer 5 matchs, ensuite nous avons un match amical contre le Kenya, avant de boucler la boucle avec Rome.
Peut-on dire aujourd’hui que vous avez déjà une ossature de l’équipe pour la CAN à Madagascar ?
Non ! Pas encore. Je trouve que le dire serait prétentieux. A cet âge, les enfants se donnent très souvent avec engagement. Ce qui cause en général des blessures. Or, vous savez que nous faisons dans la détection des talents pour permettre à tous les jeunes joueurs de notre catégorie de montrer leur talent. C’est le lieu ici de rappeler que nous avons déjà retenu 28 joueurs et allons encore descendre pus bas.
Avez-vous repérer des pépites lors de vos détections?
Le football ça ne marche pas comme ça. Vous allez voir beaucoup de talent, mais peu feront une carrière aussi belle que celle de Samuel Eto’o. C’est pourquoi nous leur demandons d’être humbles et de continuer à travailler, s’ils ont l’ambition de faire une grande carrière.
Quatorze de vos poulains ont été écarté lors du test de l’Imagerie à résonance médical. Est-ce à dire que le football camerounais, ne veut pas se débarrasser de ce mal qu’est la falsification des âges ?
La triche n’est pas dans le sport en général, et en particulier dans le football l’apanage du Cameroun. Vous voyez la Russie vient d’être pris la main dans le sac. Ce que je peux vous dire concerne les 14 joueurs recalés. Nous l’avions fait sur le plan national car nous pouvions nous faire sanctionner par la Confédération africaine de football. Aujourd’hui, je vous apprends que cinq de ces jeunes ont été réhabilités et peuvent être de nouveau sélectionnés.
Entretien avec Christou DOUBENA