Présenté comme l’un des mentors d’Hugo Broos, et donc la tête de proue d’un «réseau» ayant joué l’entregent pour faciliter le recrutement du Belge comme nouveau sélectionneur du Cameroun, l’ambassadeur itinérant réfute décline toute sa responsabilité dans ce dossier. Dans un entretien accordé ce jeudi au quotidien Mutations, Albert Roger Milla, déclare l’avoir découvert à travers la presse, et se dit quelque peu interloqué par le choix porté sur Hugo Broos.
«Je n’avais jamais entendu parler de lui. C’est même au détour d’une conversation que certains journalistes de la Crtv m’ont appris qu’un coach avait été nommé. Et quand ils ont prononcé son nom, j’étais encore plus perdu. Tout ce que je sais en regardant sa date de naissance, c’est que je suis son aîné d’un mois», a-t-il confié.
Le meilleur joueur africain du siècle dernier est d’autant plus surpris qu’Hugo Broos ne figurait pas dans la short-list des entraineurs préalablement arrêtée par la Fécafoot. «Je ne le connais pas. Jusqu’à sa nomination dernièrement, son nom n’avait été cité nulle part. Je ne comprends pas pourquoi les journalistes camerounais sont toujours en train de mêler mon nom à certaines pratiques», ajoute-t-il.
Aussi, Roger Milla se désolidarise de la procédure de recrutement du nouvel entraineur des Lions, et dit n’être mêlé, ni de près ou de loin à son enrôlement. D’ailleurs, il ne semble pas d’accord avec l’arrivée du Belge, et sollicite la diligence du président de la Fécafoot, Tombi à Roko Sidiki, pour connaitre les critères qui ont milité en faveur de Broos.
«Dans les prochains jours, je vais discuter avec lui (Tombi à Roko Sidiki, Ndlr) parce que je ne suis pas d’accord sur le choix du coach. Il va me donner ses raisons et nous allons échanger sur la question».
Armel Kenné