Qui a donc donné les autorisations nécessaires pour formellement recruter Hugo Broos au poste d’entraîneur sélectionneur du Cameroun? En « Haut Lieu », l’on s’interroge. Ce coach n’était pourtant pas dans la short list retenue et qui a nécessité des déplacements des caciques de la fédération et du ministère des sports pour les besoins des interviews.
Quel processus a donc suivi ce coach pour se voir offrir le poste qu’a laissé vacant le non-renouvellement de Volker Finke?
Parce que le même stratagème est chaque fois utilisé pour perpétrer des manières de faire qui plombent le fonctionnement du football et des Lions Indomptables. Deux jours après la divulgation officielle de l’ouverture des candidatures pour le recrutement d’un coach, le processus est fermé. On nous apprend donc que plus d’une centaine de candidats ont pu en deux jours, rassembler toutes les pièces requises et ont effectivement fait acte de candidature.
Par la suite, une short-list de cinq personnes va être confirmée. Par contre, on précise qu’il s’agit d’un camerounais, de trois français et d’un Serbe. C’est ce qui a justifié le déplacement de la délégation Fecafoot – Minjes en France pour plusieurs jours avec frais de mission conséquents.
Après plusieurs semaines d’indécisions, le nom du candidat choisi est révélé. Et la surprise, est que la personne choisie ne faisait pas partie des cinq pré-sélectionnés.
Camfoot.com a appris que la candidature du concerné a été soumise par les mêmes agents de match, des proches de Tombi A Roko Sidiki, qui ont organisé les matchs amicaux du Cameroun contre les pays asiatiques dont la Thaïlande l’année dernière. L’on se rappelle que les Lions ont dû traverser la moitie de la planète en deux jours, livré des matches après avoir dormi sur les bancs des aéroports.
La décision de Tombi A Roko et de Bidoung Mkpatt fait des vagues dans le lanterneau politique. Ils devront expliquer leur changement de cap dans une réunion à la Primature ce mardi. Si on ajoute à tout cela les chantiers de construction des stades en vue de la CAN2016 et 2019 qui traînent, le mécontement populaire lié à l’environnement politique et à l’appel de certains élites à anticiper les élections présidentielles, le duo risque de se mettre au travers du calendrier politique du Président Paul Biya.
Suffisant pour annoncer un mini-remaniement dans un futur journal de 17 heures ?