La réunion du Comité exécutif de la Fécafoot de ce jeudi a été l’occasion pour le président de l’instance du football camerounais de s’exprimer sur l’avenir des deux entraîneurs par intérim des Lions Indomptables. Sans lever le voile sur le flou qui persiste, Tombi a Roko est resté dubitatif. Il revient également sur la controverse du candidat de Puma.
Qu’est-ce qui a motivé le choix de l’Exécutif de la Fécafoot pour un secrétaire général qui n’a pas un passé avec le football ?
Il fallait quelqu’un de neuf, quelqu’un qui n’est pas habitué aux intrigues de la Fédération. Pour nous, c’est un signal que nous envoyons : c’est un jeune, il a 41 ans, diplômé de l’Enam (Ecole nationale d’administration et de magistrature), inspecteur principal des régies financières section impôts. Il ne pouvait pas mieux tomber. Je pense qu’il a le profil pour faire ce travail. Nous lui souhaitons beaucoup de courage. Au cours de l’entretien que j’ai eu avec lui hier (mercredi, Ndlr.) je lui ai dit qu’il n’y a que les courageux qui travaillent dans le football parce que c’est un milieu qui est truffé de personnes qui ne sont que pour mettre des bâtons dans les roues des autres. Il faut avoir un mental en fer pour arriver au résultat qu’on attend.
Que deviendront Alexandre Bélinga et Bonaventure Djonkep maintenant que la Fécafoot est déterminée à recruter un nouvel entraîneur pour les Lions A ?
Monsieur Bélinga lui-même a dit au soir de son match retour contre le Niger (0-0, le 17 novembre dernier) que son intérim est terminé. Maintenant, qu’est-ce qu’ils vont devenir ? Ce n’est pas une bonne question pour le moment. Il faut attendre le soir du jour où on va nommer le nouvel entraîneur et là, je serai bien placé pour vous indiquer la position de messieurs Bélinga et Djonkep.
Est-ce que vous jouez le jeu de Puma ?
J’ai dit lorsque nous avons limogé monsieur Finke que : il n’y a aucun sponsor au monde qui va accepter qu’on mette à la tête d’une équipe nationale qu’il sponsorise, des entraîneurs qui ne font pas gagner. Sinon, on investit dans le vide. J’ai entendu des voix qui disaient que Puma va imposer Milovan, mais ce sont des affabulations. Ce sont des gens qui veulent creuser le faux pour avoir le vrai, mais ils n’auront pas le vrai à partir de moi.
Par Arthur Wandji