Porté ce vendredi à la tête de l’encadrement technique de la sélection nationale camerounaise de football, , le nouvel entraîneur par intérim des Lions Indomptables ne devrait pas avoir le temps de fêter sa nomination. Il sera jugé dans quelques jours, à l’occasion de la double confrontation entre le Cameroun et le Niger, comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde de Russie 2018.
Alexandre Belinga a en effet ces deux matchs, pour convaincre. D’abord le 13 novembre à Niamey, puis le 17 du même mois au stade Omnisports de Yaoundé. Il sera noté à partir de ses choix tactiques jusqu’aux résultats de ces deux rencontres, en passant par sa façon de manager l’équipe. Son avenir en dépend. « Nous n’avons pas voulu lancer de prospection, parce que nous sommes à deux semaines du prochain match du Cameroun », a expliqué Tombi A Roko. Selon le président de la Fécafoot, « il nous appartient à nous (les membres du Comité exécutif, Ndlr.) d’apprécier comment il va gérer les deux prochains matchs du Cameroun. C’est sur cette base que le Comité exécutif décidera peut-être de le maintenir, et peut-être de le laisser gérer l’équipe pour un, deux ou dix ans », ajoute-t-il.
Or quand il s’agit pour lui de parler du successeur de Volker Finke, c’est sujet, verve, complément. « Monsieur Bélinga est un Camerounais qui mérite notre confiance dit-il. Il a fait un parcours de la base au sommet. C’est un ancien Lion Indomptable, un entraîneur qui est parti de la quatrième division jusqu’au championnat d’élite, en plus d’avoir été entraîneur dans beaucoup de catégories jeunes ». Mais encore. « Nous lui donnons sa chance, nous pensons qu’il est qualifié.Pour nous, camerouniser le poste ne nous fait pas de mal. Il s’agit de trouver la personne la plus compétente possible, qui soit capable de nous donner le résultat que nous recherchons », a-t-il conclue.
Arthur Wandji