A 48 heures de l’épique Zimbabwe-Cameroun, capital pour la qualification aux Jeux Olympiques de Rio 2016, l’entraineur des Lionnes indomptables fait le point sur le stage d’acclimatation de son équipe en Zambie, et se projette sur la rencontre de samedi à Harare.
Pourquoi avoir choisi la Zambie pour le stage des Lionnes indomptables en vue du match retour contre le Zimbabwe ?
La Zambie, parce qu’elle a le même climat que le Zimbabwe. Nous sommes venus ici parce que Lusaka est à moins d’une heure d’Harare, et puis, la Zambie a les infrastructures qui peuvent nous permettre de bien travailler. D’ailleurs, nous avons préparé la CAN [Namibie 2014] ici, et ça nous a porté bonheur. On a pu se qualifier pour la coupe du monde [Canada 2015]. Donc, on a voulu revenir ici pour que le match contre le Zimbabwe soit facile pour nous.
Est-ce qu’à ce jour les filles réussissent à s’adapter au climat ?
Au début, c’était très dur. Mais, nous avons pu faire plus de dix jours de préparation, et je crois qu’on a pu s’adapter. Néanmoins, celles qui sont venues d’Europe ont une faculté d’adaptation un peu plus rapide, et puis c’est des filles en veulent, qui sont hyper-motivées. Elles veulent défendre les couleurs du pays et se qualifier pour les JO.
Quelle analyse faites-vous après le match-test contre le Green Buffalo Women’s Football Club (6-1) ?
Nous avons toujours un problème de concentration. On a pris un but. Je pense qu’il faut continuer à parler avec les filles et toujours les galvaniser. Nous avons aussi créé pas mal d’occasions. On a pu marquer six, mais on pouvait marquer autant de buts. Je crois que nous avons mis l’accent sur tous ces aspects, et nous osons croire que si on se créés encore des occasions lors du match retour contre le Zimbabwe, on pourra marquer beaucoup de buts.
Est-ce qu’on peut dire que votre équipe est prête pour le match ?
Nous sommes prêts sur le plan physique, sur le plan technico-tactique et sur le plan mental. Je crois que c’est une fois de plus l’occasion pour nous de créer l’histoire, non seulement du Cameroun, mais de l’Afrique ; d’aller du côté de Rio de Janeiro défendre les couleurs de son pays, et démontrer que nous sommes parmi les meilleurs en Afrique et dans le monde.
Recueillis par Leocadia Bongeben, Team Press