Paradoxe. La région de l’Ouest à elle seule compte huit clubs sur les trente deux engagés dans le championnat professionnel du Cameroun. Soit cinq en Ligue 1 (Panthère, Unisport, Lion Blessé, Bamboutos et Fovu) et 3 en Ligue 2 (Aigle, Racing et Feutcheu). Seulement, aucune de ces équipes ne dispose de structures qu’impose le professionnalisme.
Les stades n’ont rien de ce qu’ils devraient être. Quelques clichés pris, pourraient faire penser à une époque très lointaine. Hélas, ils relèvent pourtant de la triste réalité de l’heure. Et le sort a quelques fois voulu que ces stades sortent leur plus hideux visage en présence des responsables de la Ligue de football professionnel du Cameroun (Lfpc).
La saison dernière déjà, lors du Top match ayant opposé Bamboutos à Ums de Loum (le 28 septembre 2014), une violente pluie s’était abattue dans la ville de Mbouda, transformant le stade municipal en un petit lac. Malgré cela, la rencontre s’est jouée. Lors du top match ayant opposé Aigle de la Menoua à Racing de Bafoussam (dimanche 28 juin 2015 – Cenajes de Dschang), une pluie diluvienne s’était invitée produisant les mêmes conséquences. Les mousses utilisées pour réduire la quantité d’eau sur l’aire de jeu, n’ont pu rien y faire.
Autant la saison pluvieuse est un moment de calvaire, autant les moments de grandes chaleurs exposent les joueurs aux maladies causées par la poussière dans les stades.
Gaël Tadj
Stade de Dschang
Stade de Mbouda
Stade de Bafoussam