Ceux qui pensent que le Coordonnateur des sélections nationales du Cameroun ne fait pas assez bien son boulot peuvent s’en mordre les doigts. Claver Oyono a toutes les bénédictions de Joseph Owona. Le président du Comité de normalisation de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) estime même « qu’il faut féliciter ce monsieur (…) moi je pense qu’il a fait l’effort », a-t-il confié au cours d’un point de presse ce mardi au siège de la Fédération à Yaoundé.
Un texte pour restructurer la Coordination
Ce ne sont pourtant pas les arguments qui manquent à l’ancien ministre des Sports, pour soutenir sa thèse. La preuve ? « Quand la Coordination des sélections était appelée Direction administrative, elle avait six personnes en son sein ; elle avait des bureaux au ministère chargé des Sport. Aujourd’hui, la Coordination qui est en train de se mettre en place, a une seule personne », explique-t-il. Et si d’aucuns voient en Claver Oyono un personnage qui n’a aucun passé dans le football et donc qui ne maîtrise pas réellement les contours de sa fonction, Joseph Owona a trouvé le moyen de le justifier. « Le problème dit-il, c’est qu’il faut donner à la Coordination comme à la Fécafoot d’ailleurs, les moyens à temps. La Coordination doit recevoir de l’argent pour financer les compétitions. Mais si elle reçoit de l’argent six mois après, elle fera comment ? ».
Du coup, Claver Oyono devrait être encouragé pour ses efforts personnels, à en croire le patron de la normalisation. « Nous devons louer ce monsieur ajoute-t-il, pour avoir eu des compétitions qui se tiennent en recevant l’argent six ou quatre mois après ». C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles le Comité de normalisation prévoit de restructurer la Coordination des sélections nationales avec notamment un Coordonnateur général, deux coordonnateurs adjoints, un Secrétariat, une Cellule de programmation, un service logistique, un service financier et comptable, un contrôleur de gestion et un régisseur des recettes des compétitions internationales.
Arthur Wandji
