On connaît cet enseignant de droit à l’Université de Nagoundéré assez prolixe lorsqu’il faut parler des questions de football. Pour lui, la démission du président de la Fifa ce mercredi est un signal fort pour ceux qui croyaient en la toute puissance de l’instance mondiale du football.
« La démission du président Sepp Blatter fait suite à des événements qui se sont déroulés à la veille du congrès de la Fifa. Ces événements sont venus révéler le vrai visage de l’instance faîtière du football mondial qui, on s’en doutait bien, est une organisation hautement mafieuse. De toutes les façons, le mythe de la toute puissante Fifa est tombé, du moins pour ceux-là qui, naïvement, pensaient que cette organisation sportive était au-dessus des Etats. Il s’agit déjà là, d’une leçon que le président Sepp Blatter donne aux dirigeants sportifs d’abord et aux dirigeants politiques de notre continent. Quelqu’un disait qu’il faut savoir quitter les choses avant qu’elles ne vous quittent ».
Ramenant cette démission au plan national, il avise : « Si le système de la Fécafoot avait des connections avec le système maffieux de la Fifa, il va s’en dire que la chute du mastodonte va certainement ouvrir une nouvelle ère sur le football mondial et forcément sur le football national. Il s’agit d’une ère d’assainissement du mouvement sportif mondial que nous vivons avec ce phénomène aujourd’hui ».
Antoine Tella à Yaoundé