En route pour la Côte d’Ivoire où le Cameroun dispute cet après-midi une rencontre amicale comptant pour la préparation de la Coupe du Monde Canada 2015, le sélectionneur des Lionnes s’est exprimé au micro de la rédaction de Camfoot.
Comment avez-vous préparé le match contre la Côte d’Ivoire ?
C’est un match amical. On aurait souhaité livrer des rencontres contre un pays européen, une sélection asiatique et une sud-américaine, mais on ne va pas cracher sur cette offre. Même si l’idéal pour nous était de nous frotter aux équipes de ces continents pour nous rapprocher du jeu de nos adversaires en coupe du monde, il faut quand même reconnaître qu’on va jouer contre une nation mondialiste.
Quels sont les obstacles ?
Nous avons établi un programme, que nous avons adressé à qui de droit. Nous attendons en gardant l’espoir, que quelque chose sera fait avant le coup d’envoi de la compétition.
Le ministre de tutelle affirme avoir tout mis à votre disposition pour une bonne préparation du Cameroun…
Nous sommes logés au centre d’Excellence de la Caf à Mbankomo dans de bonnes conditions. Il ne nous reste plus que des matchs amicaux.
Comment s’est négocié le match contre la Côte d’Ivoire ?
Je suis technicien. Je n’entre pas dans les négociations de matchs. Il faudra vous rapprocher de la Fédération camerounaise de football.
Quelle est donc l’importance de ce match puisque vous ne rencontrez aucune équipe africaine au premier tour ?
Ça peut nous permettre d’évaluer le niveau de nous joueuses. La Côte d’Ivoire a un niveau africain. On aurait aimé jouer contre les équipes au jeu similaire à celui de nos adversaires du mondial.
Que pensent les filles dans tout ça ?
Il est toujours bien de livrer un match. Elles sont hyper-motivées. J’ose croire, que le travail effectué va porter des fruits.
Quel est le prochain adversaire?
On va se rendre au Canada à partir du 14 mai pour la suite de la préparation.
Parlez nous de l’intégration de Vilvolt dans la tanière…
Elle a énormément de qualités, mais accuse de lacunes sur le plan physique. C’est dû à l’absence de travail depuis un certain moment. C’est une fille d’avenir qui doit encore beaucoup travailler.
Entretien mené par James Kapnang