Auteur d’une passe décisive dans le match nul de Sampdoria le week-end dernier contre le Milan, Samuel Eto’o a encore été au top ce samedi 18 avril 2015 face à Cesena, à l’occasion de la 31e journée du championnat de première division de football d’Italie (Serie A). A domicile avec la Samp’, le meilleur buteur de l’histoire de la Coupe d’Afrique des nations (Can) a été l’un des meilleurs atouts offensifs du club de Gênes.
Une belle performance qui n’a cependant pas permis à son club de l’emporter, au terme d’un match solide qui s’achève sur un score nul et vierge (0-0).
Titulaire pour la huitième fois cette saison en 11 matchs de Serie A, il a fallu 22 minutes à Samuel Eto’o pour bousculer le camp adverse. L’ancien international Camerounais s’est glissé dans le dos de la défense pour se retrouver seul face à Federico Agliardi, mais sa frappe est contrée par le portier de Cesena. Un vrai gâchis. L’ancien attaquant de Chelsea et d’Everton avait une bonne raison de s’en vouloir après ça. Mais cela n’a en aucun cas affecté son jeu notamment son engagement offensif. Le Camerounais de 34 ans a maintenu le rythme, mettant plusieurs fois les défenseurs adverses en difficulté avec non seulement des dribles, mais aussi des initiatives personnelles. Comme cette frappe qu’il envoie depuis l’entrée de la surface, qui passe juste à côté du poteau gauche (48e) ou encore quand il est allé chercher ce corner pour placer ensuite un coup de tête à quelques millimètres de la transversale (54e).
Et si ses centres manquaient de réussite, l’ancien capitaine et meilleur buteur des Lions Indomptables du Cameroun ne sait pas fait prier pour aller chercher le but lui-même. Mais c’était sans compter sur le gardien de Cesena qui repoussait chacun de ses boulets de canon. Même dans une position délicate, à l’image de cette autre frappe du quadruple ballon d’or africain, captée à l’aide d’une belle parade (79e). Samuel Eto’o a (presque) tout donné, mais Federico Agliardi était dans son meilleur jour tandis que du côté de la Samp’, le gardien lui, n’a pas été trop inquiété.
Arthur Wandji