Le joueur qui a été laissé à Harare dimanche dernier à l’aéroport faute de billet d’avion est arrivé à Yaoundé ce mercredi à 10h15. C’est un Olivier Simo Kingué visiblement joyeux qui est arrivé ce mercredi matin à 10h15 à l’aéroport international de Yaoundé – Nsimalen. Au bas de la passerelle, Soleil Nyassa, le chef de la délégation qui s’est rendu la semaine dernière à Harare pour le match aller du deuxième tour qualificatif pour les Jeux africains « Brazzaville 2015 ».
« Je me sens très bien au moment où je retrouve mon pays. Quand j’ai appris la nouvelle que je n’allais pas retourner faute de billet d’avion, c’était difficile de voir mes coéquipiers rentrer sans moi. J’ai été touché, au point de perdre même mon téléphone. M. Soleil (Nyassa, ndlr) est venu vers moi pour me parler ; il m’a dit : petit, tu sais, tu veux faire carrière dans le foot et ce sera souvent comme ça que tu vas te retrouver à des endroits où tu es seul et ne connais personne. Il m’a beaucoup parlé et ça m’a remonté. Mon séjour après eux s’est bien déroulé, parce qu’à tout moment, M. Soleil appelait pour demander à parler avec moi à l’hôtel où j’étais logé. J’ai eu aussi le soutien du secrétaire général de la Fécafoot, M. Tombi A Roko, qui m’a parlé et a tout fait pour que le billet d’avion me parvienne. Je leur dit merci », raconte le jeune joueur de l’academy Kufour de Yaoundé.
C’est un ouf de soulagement pour Soleil Nyassa, revenant de l’aéroport de Yaoundé – Nsimalen où il est allé chercher Olivier Simo Kingué, le Lion Indomptable Espoir qui a été abandonné à Harare dimanche dernier alors que toute l’équipe est rentrée au Cameroun, pour une affaire de billet d’avion. « Fin de mission pour moi. Je vais enfin retrouver le sommeil. Le fait de n’être pas revenu au pays avec cet enfant. Je suis maintenant serein, parce qu’on a failli ne pas avoir de place parce que le vol était plein et il a fallu faire des pieds et des mains pour qu’il quitte Harare hier. Nous allons à la Fécafoot voir le secrétaire général et après je vais le déposer chez ses parents et je vais rentrer dormir tranquille », souffle l’ancien directeur général de Canon de Yaoundé.
Antoine Tella à Yaoundé