Le championnat national de football féminin démarre le 21 mars prochain. C’est l’une des principales informations à retenir de la conférence de presse qu’a donné Céline Eko, la présidente de la commission provisoire du football féminin, ce lundi au cours d’une conférence de presse.
« Nous jouons cette année avec 10 clubs, parce que certains ont été suspendus », a-t-elle déclaré, bottant en touche toutes les questions liées à la situation des huit clubs suspendus. Seulement, constate-t-on, aucune équipe de la ville de Douala ne figure parmi les équipes en lice. Pourtant, le football féminin au Cameroun, de l’avis de plusieurs observateurs, a connu le niveau qu’il a, à partir de la rivalité entre les équipes de Douala et de Yaoundé.
A en croire Céline Eko, il n’y aura pas de Caïman filles de Douala, ni Ecole Franck Rohliceck de Douala et Sawa United Girls de Douala. Des équipes qui ont la particularité d’avoir formé plusieurs Lionnes Indomptables. On peut citer dans la foulée Edjanguè Siliki, Gabrielle Aboudi Onguené, Julienne Jumbone, Géneviève Ngo Beleck et bien d’autres. L’autre surprise est l’absence de Lorema de Yaoundé, considéré comme « un club mythique » au sein du football féminin au Cameroun, avec Philippe Mvondo, son président, qui sait parfois « lever le niveau ». Comme la saison dernière par exemple où à chaque match correspond un nouveau jeu de maillots. Il y a aussi Fémina d’Ebolowa qu’on ne verra pas sur les terrains.
Antoine Tella à Yaoundé
Clubs suspendus pour 5 ans
1- Sawa United Girls de Douala
2- As Kirikou de Garoua
3- As Locomotive de Yaoundé
4- As Yaoundé 5ème
5- Caïman filles de Douala
6- Lorema de Yaoundé
7- Ecole Franck Rohliceck
8- Emergence filles de Yaoundé