L’ancien défenseur des Lions indomptables laisse apparaître un brin de mélancolie lorsqu’il est appelé à analyser la performance actuelle de ses jeunes compatriotes en Coupe d’Afrique des nations. Benjamin Massing se rappelle certainement de la belle épopée 1990 où ses amis et lui écrivirent la plus page du football camerounais. En dépit de la mauvaise passe que traverse la sélection camerounaise, sa fibre patriotique est reste intacte, et il croit dur comme faire au potentialités des Lions.
Comment vivez-vous cette compétition. Est-ce que vous trouvez le temps pour aller regarder les matchs au stade ?
Lorsque l’équipe du Cameroun joue, c’est un devoir pour moi de trouver du temps pour aller la supporter, la porter plus haut. Tant que je serais là, je pense que je ne manquerais pas un seul match.
Deux sorties, deux matchs nuls pour les Lions indomptables. Votre commentaire…
C’est une prestation qui ne nous honore pas jusqu’ici compte tenu du rang que le Cameroun occupe sur la scène africaine. Mais je crois tout de même que c’est une compétition, et que c’est le résultat qui compte ; c’est-à-dire la finalité. On peut commencer avec des mauvais résultats et les améliorer au fur et à mesure. Nous avons encore toutes nos chances ou sinon, la dernière, et j’espère que nous saurions la prendre. Et en tant que technicien, je crois que nos chances restent intactes. Nous avons un match qui n’a pas encore commencé, si nous nous y prenons bien, nous allons le gagner, tout comme la Côte d’Ivoire. Mais, un match n’est pas gagner à l’avance. Tout se joue sur le terrain. J’espère que notre entraineur sera à la hauteur du match. En réalité, c’est de lui que provient tous ces faux-pas.
Quels sont selon vous les aménagements à apporter dans l’effectif du Cameroun pour obtenir des résultats positifs ?
Moi je ne peux pas apporter des réaménagements. Mais, si j’étais celui qui décidait des choix du Cameroun, je saurais quoi faire. Le Cameroun ne manque pas joueurs, il compte de très bons joueurs. C’est maintenant les mettre les uns à côté des autres qui pose problème. ça c’est un problème technique. Les combinaisons ne se font pas au hasard. Donc, quand un technicien a suivi ses joueurs pendant une semaine, deux ou un mois, il sait comment les positionner sur un terrain.
Recueillis par Armel Kenné, à Malabo