Vincent De Paul Atangana n’a pas changé. Le Team press officer des Lions Indomptables est resté le même : l’homme invisible. Le prix de «l’indiscrétion chez les Lions» aurait existé qu’il serait le seul candidat en lice. Tellement il sait se cacher.
Tenez, jusqu’à ce jeudi il n’a pas tenu de rencontre officielle avec la presse camerounaise. Si certains «chanceux» ont pu l’apercevoir aux séances d’entraînement de la sélection ou par «hasard» au stade de Malabo lors du match Mali – Cameroun de mardi dernier, le chef des services de Sports de la Cameroon Radio and Television (Crtv) demeure dans son «coin».
Pourtant, il est supposé être l’intermédiaire entre la sélection nationale et la presse. Il est sensé communiquer, donner des informations de la tanière afin que le public et les fans puissent suivre leur équipe, sans rien manquer. Vincent De Paul Atangana ne réussit pas très bien, à en croire des confrères. «Ce que je revendique au Team press c’est qu’il assure pleinement son rôle d’intermédiaire entre la sélection et nous les journalistes. Jusqu’ici ça ne marche pas. On n’a pas l’impression que les Lions ont un communicateur», remarque Christian Tchapmi, le responsable du service des Sports au Quotidien Le Messager.
Or l’on reprochait déjà à Vincent De Paul Atangana son effacement, depuis le début du stage préparatoire à Libreville au Gabon il y a plusieurs semaines. «On a reçu aucune information depuis que nous sommes à Malabo, ni sur la situation dans la tanière, ni sur le programme. Cela nous handicape dans notre travail. Le Team press n’a pas pris le soin de passer son contact de Malabo aux journalistes, il n’a pas cherché à les rencontrer, or il est notre source officielle. C’est pourquoi il y a des quiproquos sur les heures de séance d’entraînement des Lions», signale sous anonymat un autre reporter des Sports camerounais qui trouve également que Vincent De Paul Atangana «doit harmoniser son plan de communication au lieu d’être tout le temps sur facebook». En attendant que le Team press devienne plus ouvert, ils (les confrères camerounais, ndlr) ont tous adopté le système «D» comme débrouillardise.
Arthur Wandji, à Malabo