Le Nigéria ne sera pas champion d’Afrique cette année. Les Super Eagles, tenants du titre, n’ont pas réussi à se qualifier pour défendre leur couronne en Guinée Equatoriale, encore moins l’Egypte, le pays le plus huppé sur le continent avec sept titres. Même en l’absence de ces ténors, le trophée sera personnalisé par une des seize nations qualifiées pour le tournoi.
C’est clair que chacune des sélections y est avec une ambition propre dont l’idéal est la victoire ultime. Mais à la fin, un seul pays le remportera sur les seize repartis dans quatre poules.
La poule A entre d’ailleurs en compétition ce samedi avec le match d’ouverture Guinée Equatoriale-Congo. Ensuite, le Gabon se frottera au Burkina Faso. Les Etalons, finalistes en 2013 partent avec quelque faveur des pronostics, tout comme le Gabon dont l’ascension fulgurante sur l’échiquier du football continental est perceptible depuis quelques années maintenant. Le Congo bien qu’étant le novice du groupe est un redoutable adversaire qui a pu se qualifier aux dépens du Nigéria, renouant ainsi avec la compétition après 14 ans de disette. Ces sélections sont logées à Bata et joueront à l’Estadio de Nkoantoma, d’une capacité de 40 000 places et garni d’une pelouse naturelle.
Le Stade d’Ebebiyin dont la construction a été finalisée en 2014 a une capacité de 5 000 places et accueillera les matchs du groupe B composé de la Zambie, du Cap Vert, de la Tunisie et de la RD Congo. Quaoiqu’ayant cravaché pour arracher leur qualification, les Chipopolos, vainqueurs en 2012, sont favoris de ce groupe et disputeront leur premier match contre la RD Congo. La Tunisie tentera elle de s’affirmer contre le Cap Vert, désormais très présent sur la scène africaine. Les Requins bleus comptent d’ailleurs parmi les premières nations à s’être qualifiées pour ce tournoi.
Le Ghana, quatre fois champion d’Afrique, loge dans la poule C, considérée comme la plus relevée du tournoi aux côtés de l’Algérie, du Sénégal et l’Afrique du Sud. Les Blacks Stars auront fort à faire contre les Fennecs, les plus redoutés du continent en ce moment, s’étant qualifiés avec brio, terminant leaders de leur poule avec 15 points. Le Sénégal n’est pas moins un dur à cuir qui se gargarise de sa reconstruction réussie. Les Lions de la Teranga le justifieront le 19 janvier lundi prochain face aux Blacks Stars au stade de Mongomo (4 000 places).
Les Lions indomptables du Cameroun entrent eux en compétition le 20 janvier face au Mali. Les camarades de Stéphane Mbia reviennent dans le tournoi après deux éditions manquées avec une sélection revigorée, autant ambitieuse que les autres et dont l’orgeuil se hisse jusqu’en finale. Idem pour la Côte d’Ivoire qui a toujours échoué aux portes du trophée. Les Eléphants gardent encore quelques «reliques» de la coupe du monde, qui disputeront pour la plupart leur dernière coupe d’Afrique et entendent bien la remporter. Mais avant, il faudra résoudre l’équation de la Guinée-Conakry mardi prochain à Malabo sur le gazon naturel de l’Estadio de Malabo d’une capacité de 20 000 places.
Armel Kenné