Sur les cinq candidats annoncés pour la conférence de presse organisée ce mercredi à Yaoundé, deux se sont finalement présentés devant la presse. Il s’agit en l’occurrence de Joseph-Antoine Bell et de Jules Nyongha. « Les autres se sont excusés », apprend-t-on. Au cours de leur communication, les deux aspirants à la présidence de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) ont évoqué d’une part, « la reconstruction », à la lumière du report du scrutin par la Fédération internationale de football association (Fifa) au mois de février 2015.
« Il faut construire quelque chose de nouveau. Mais il faut que le Comité de normalisation prenne au moins acte de ses propres fissures », pense Joseph-Antoine Bell, pas opposé à l’ouverture de concertation à la lumière de ce « premier échec ». Cependant, Jules Nyongha pointe du doigt « l’absence d’une volonté d’équité ».
D’autre part, les deux candidats ont tenu à réagir à la lettre de Jérôme Valcke, secrétaire général de la Fifa sur le report des élections ainsi que sur la communication du président du Comité de normalisation de la Fécafoot, en réponse à leur mémorandum. En gros pour ces postulants, « les clubs fictifs sont une vérité irremplaçable ». Par ailleurs pour ceux-ci, « les textes d’une association doivent d’abord être en règle avec les lois nationales. Mais la Fifa n’évoque nulle part le fait qu’elle va tenir compte des réserves émises par le gouvernement ». Enfin, Joseph-Antoine Bell et de Jules Nyongha, il faudrait que l’instance dirigeante du football mondial précise tel que stipulé dans son courrier, les cinq candidats autorisés à concourir, compte tenu du fait que selon eux, au total six candidatures ont été enregistrées pour les élections à la tête de la Fécafoot.
Steve Libam