L’Ambassadeur itinérant que nous avons rencontré à la fin du match Cameroun – Rdc pose un regard sur les Lions Indomptables et insiste sur l’appropriation des binationaux qui hésitent à rejoindre l’équipe nationale.
Que faut-il faire, selon vous, pour bien aborder cette Can à côté de la maison ?
Il faut travailler, s’entraîner, bien se préparer et bien se préparer en club avant de regagner l’équipe nationale. Je félicite ces jeunes joueurs. Ils ont fait le travail qu’il faut pour nous qualifier. Je leur dis merci. Pour disputer une Coupe d’Afrique des Nations, il faut avoir une bonne organisation, être strict et rigoureux. Nous avons été rigoureux envers nous-mêmes et nous nous qualifions. C’est dans cet esprit qu’il faut continuer à travailler.
Est-ce l’équipe rêvée comme on aimerait voir ?
Toutefois, cette équipe doit encore être renforcée. Elle n’a pas encore le niveau des grandes compétitions. Je pense qu’il y a encore des joueurs qu’il faut associer pour avoir une équipe plus conquérante. Ils sont nombreux : Ntep, Bahebeck, Umtiti … Il faut les contacter. Je pense que si on a ces trois garçons, nous aurons une équipe capable de battre n’importe qui en Afrique. Si on me donne la possibilité d’aller négocier l’arrivée de ces joueurs je le ferai.
Quels sont les joueurs qui vous ont marqués dans ce match ?
Je dois dire que pour ce match, tout le monde a été bien. N’ayant pas une bonne tactique, il faut le dire, me Congo nous a bouffés tactiquement ; ils ont essayé de conserver le ballon. Je crois qu’il faut encore renforcer avec un joueur en attaque et un bon milieu de terrain ; Il nous manque un bon milieu de terrain qui sait vite relancer les ballons. Avec Enoh, qui est un bon récupérateur on a un souci parce que chaque fois le ballon revient en arrière. Lorsqu’il mettra dans sa tête qu’il faut aller de l’avant, les attaquants auront plus de ballons pour marquer des buts.
Un mot sur les élections qui se déroulent en ce moment à la Fécafoot …
Je ne parle pas des élections à la Fécafoot, parce que rien n’est encore fait. Je ne peux pas en parler maintenant.
Entretien mené par Antoine Tella à Yaoundé