Le meneur de jeu ivoirien est l’un des piliers du groupe d’Hervé Renard, le technicien des Eléphants. C’est le maître à jouer de l’équipe ivoirienne et sans doute celui sur qui reposera le jeu ivoirien ce mercredi contre les Lions indomptables. Le joueur de l’AS Roma en Serie A italienne constitue avec d’autres (Yaya Touré, Arthur Boka, Wilfried Bony, Salomon Kalou…) la fondation sur laquelle sera bâtie l’équipe portée par une nouvelle génération en l’absence des Didier Drogba, Didier Zokora, Kolo Touré…
Le premier, retraité comme son «frère» camerounais Samuel Eto’o, ne prendra pas part à la rencontre de mercredi, ayant récemment annoncé sa retraite internationale. Durant la dernière décennie de l’année 2000, les rivalités entre les deux nations renvoyaient d’abord aux deux stars africaines. Mais sans eux, Gervais Yao Kouassi dit Gervinho croit savoir que «chaque sélectionneur a le choix de pouvoir sélectionner les joueurs qui sont là. Il faut faire confiance à ceux qui sont là. C’est deux grands joueurs qui ont arrêté leur carrière internationale. Nous les jeunes, sommes très contents d’avoir appris à leurs côtés. On espère prendre la relève et puis faire plaisir chacun à nos pays», a-t-il déclaré au sortir de la séance de reconnaissance de la pelouse mardi au stade omnisports Ahmadou Ahidjo.
Pour l’ancien Lillois de 27 ans, les absences d’Eto’o et de Drogba ne devraient pas enlever à cette rencontre sa saveur, ni occulter la détermination des acteurs, ivoiriens en particulier. «Il y a une rivalité entre les deux pays au niveau du football, mais on est confiants pour pouvoir aborder le match», a-t-il ajouté.
Lors de leur première sortie samedi dernier contre la Sierra Leone (2-1) à Abidjan, Gervinho avait inscrit le deuxième but des Eléphants après l’heure de jeu.
Armel Kenné