Les équipes de jeunes ne sentent pas suffisamment pris en compte par les autorités sportives. Même s’ils sont la pépinière d’où sortiront les futurs joueurs sénior, leurs entraîneurs ont toute la peine du monde à faire valider leur feuille de route. Moins de deux semaines avant le match retour entre les Lions Indomptables cadets et les Etalons du Burkina Faso, Joseph Atangana espère avir suffisamment de temps pour asseoir la cohésion d’ensemble.
Votre équipe vient de battre son adversaire par 2 buts à 0. Ce résultat est-il satisfaisant pour vous ?
Je ne peux être que satisfait de ce résultat (2-0 en faveur des Lions cadets, ndlr). Bâtir une équipe nationale cadette au Cameroun n’est pas du gâteau. Ces enfants nous ont fait plaisir, parce que marquer deux buts contre une équipe qui existe depuis, il faut tirer un coup de chapeau à ces enfants.
Comment allez-vous aborder le match retour avec cette avance de deux buts ?
Vous avez vu que le jeu est un peu haché. Il faudrait qu’on nous donne un peu plus de temps de préparation pour asseoir une cohésion. Nous avons deux buts d’avance qu’il faut préserver au match retour. Et la meilleure façon de défendre et préserver ces buts, c’est d’attaquer. On va aller jouer le match retour pour essayer de marquer les premiers et les (les Burkinabés, ndlr) mettre en difficulté. On a besoin des ressources, du soutien logistique, du soutien de tout le monde pour bâtir cette équipe.
Comment avez-vous trouvé l’équipe du Burkina Faso ?
Sur le plan morphologique, elle a des joueurs âgés, il faut le dire. Mais, cela n’enlève rien à la valeur de cette équipe. En Afrique de l’Ouest, ils ont la culture du football des jeunes. Elle a plus d’enchaînement dans le jeu que nous. Cela veut dire qu’il faut prendre cette équipe très au sérieux pour le match retour.
Entretien mené par Antoine Tella à Yaoundé