Depuis mardi que les joueurs sont regroupés au Centre d’Excellence de la Caf à Okoa Maria, aucun n’a le droit d’approcher le portail pour sortir, si ce n’est avec l’autorisation de l’entraîneur national. « Même si vous vous appelez Samuel Eto’o, nous n’avons pas le droit de vous laisser sortir. C’est une consigne du coach que nous appliquons ».
C’est ainsi qu’un policier en faction au portail du Centre d’Excellence de la Caf de Mbankomo, nous a répondu lorsque qu’un confrère a voulu présenter le cas de Marie-Thérèse Fekam Gamgne, plus connue sous le nom de Mama Eto’o. Elle, qui, arrivée mardi, quelques instants après les joueurs, a passé la nuit devant la guérite de ce centre, dans l’espoir de rencontrer son idole. Jusqu’à ce mercredi à 17h, elle continuait à attendre sans perdre espoir. « Le 9 (Samuel Eto’o, ndlr) m’a demandé de le voir lorsqu’ils seront là pour le match et depuis que je suis là, on me dit qu’il ne peut pas sortir. Mais, comme il sait que je suis là, il va certainement, à défaut de sortir, envoyer quelqu’un me voir. C’est pour ça que je ne bouge pas », nous a confié Mama Eto’o. Même la forte pluie qui s’est abattue sur les lieux n’est pas de nature à décourager Mama Eto’o, décidée à attendre. Elle en profite pour proposer de gadgets aux couleurs de Lions Indomptables qu’elle vend aux visiteurs. Malheureusement : « depuis hier, je n’ai rien vendu. Ce qui fait que je n’ai pas d’argent pour rentrer sur Yaoundé », dit-elle, avec un brin de déception.
Bien évidemment, pour franchir le portail du centre d’excellence de la Caf, il faut montrer patte blanche. Aucun étranger n’y accède sans badge ou autorisation. Policiers et vigiles en faction, veillent au grain.