A la suite des réactions qui ont suivi la suspension de la Fécafoot de tout rapport avec les autres associations affiliées à la FIFA, Alexandre Belinga, entraineur national espoir du Cameroun invite les différents partis à un compromis. Sa réaction…
Quel est votre sentiment après cette décision après la décision du comité d’urgence de la FIFA le 03 juillet qui suspendait la Fécafoot de toutes les activités de ses membres?
Nous n’avons que ce que nous méritions. J’avais prévu cette suspension depuis. A partir du moment que vous faites parti d’une même nation et que vous n’arriviez pas à trouver un compromis, il faut bien que des personnes au-dessus de vous, vous mettent la pression afin d’aboutir à ce compromis. J’espère qu’avec cette suspension, ce compromis doit arriver. Depuis un bon bout (le 19 juin ndlr) on a demandé aux deux partis de trouver un accord et ils ont été incapables de le faire. Aujourd’hui que la pression est venue du haut (FIFA ndlr) j’espère que les uns et les autres se mettront au pas.
Avec cette suspension, les mouvements entre footballeurs, arbitres… camerounais et les autres associations membres de la FIFA sont également suspendus. Quel impact ceci peut avoir chez les acteurs ?
Aucun joueur ne pourra sortir du pays, nous ne pourrons plus jouer les matchs internationaux. C’est une leçon que nous devions tirer. Nous sommes tous frères, quand il y a des problèmes nous devons nous assoir et trouver des compromis pour avancer. Heureusement pour nous que ce sont des mesures conservatoires. A tout moment que nous reviendrions à de meilleurs sentiments, la FIFA lèvera cette suspension. Par contre si elle était décisive, ça aurait été une catastrophe pour le Cameroun.
Pour le sélectionneur national que vous êtes, dans quel état d’esprit peuvent se trouver les joueurs de l’équipe nationale A’ qui ont effectué deux semaines de stage pour ne finalement pas jouer le Gabon, samedi 08 juillet ?
C’est le chômage forcé. Qu’est ce que vous voulez que je dise. C’est la résultante de l’incapacité de nos ainés à s’entendre. Je pense que c’est une leçon que nous devions retenir et que les prochaines fois, les gens ne se comporteront plus comme ils l’ont fait ces derniers mois.
Maintenant que nous sommes suspendus, que faire pour la suite ?
Il faut revenir à de meilleurs sentiments, c’est-à-dire : s’asseoir et trouver un compromis. Les deux partis doivent s’entendre et on enverra ensuite la nouvelle à la FIFA qui lèvera la suspension.
Entretien mené par James Kapnang