Le secrétaire général de la Ligue de football du Centre explique les contours de la compétition qu’il organise à Yaoundé depuis deux semaines.
Quels sont les objectifs visés par ce Tournoi de la solidarité que vous avez organisé ?
C’est d’abord de préparer les équipes de la région du Centre aux différentes compétitions que sont : Mtn Elite One et Mtn Elite Two, la coupe du Cameroun et la coupe de la Ligue de football professionnel. A cet objectif principal, il faut dire que le Tournoi de la Solidarité permet de créer la solidarité entre les clubs de la région du Centre. Enfin, il permet de préparer aussi les officiels du Centre, pour qu’ils puissent prendre les repères par rapport au début de la saison.
Quels sont les innovations que vous apportez dans l’édition de cette année ?
Cette 3ème édition a été baptisée « Tournoi de la Solidarité Henri Yondo ». C’est un hommage de nous rendons à un acteur de la vie sportive du Centre, le président d’As Etoa-Meki, décédé à la fin de la saison dernière. C’est une décision du Conseil régional et du bureau exécutif de la ligue régionale.
On s’achemine déjà vers la fin du premier tour. Que prévoit le règlement dudit tournoi ?
Avant, nous n’étions pas fixé quant à la date de démarrage du championnat professionnel. Maintenant que nous avons une idée de cette date, nous avons réajusté le règlement. Ainsi, nous allons disputer les demi-finales en aller et retour et la finale aura lieu le 21 janvier prochain.
Quelles sont les difficultés que vous rencontrez dans l’organisation de ce tournoi ?
Il faut dire qu’au niveau des infrastructures, ce n’est pas facile pour nous. L’aire de jeu sur laquelle évoluent les équipes est pleine de poussière. Nous sommes en train de voir comment réajuster cette situation, en arrosant peut-être l’aire de jeu avant les matchs. S’il y a des âmes de bonne volonté qui peuvent nous venir en aide dans ce sens, elles seront les bienvenues. Nous avons pensé que les demi-finales pouvaient se disputer au stade omnisports. Mais, c’est difficile à ce niveau. Le centre technique de la Fécafoot pouvait être une alternative. Mais, le public devrait être privé du spectacle. On va essayer de faire jouer ces matchs ici au stade annexe n°1, en espérant trouver le moyen de l’arroser.
Quel est le bilan à mi-parcours de cette compétition ?
Il est positif au niveau de l’engouement populaire. Les spectateurs ont adhéré à ce tournoi. Sur le plan sportif, à l’exception de quelques équipes, la plupart a aligné des effectifs réels. Certaines équipes se cherchent encore, et n’ont pas encore un effectif stable. Je veux parler ici de Canon de Yaoundé, Renaissance de Ngoumou, par exemple. Globalement, les équipes se comportent très bien.
Propos recueillis par Antoine Tella