On a dormi tôt hier, aux Trois-Manguiers. À l’injure de l’élimination est venue s’ajouter la corvée de la marche à pied. En dépit des excellents moyens matériels prévus pour le transport des populations, il n’était possible de faire circuler près de 25 000 personnes sur l’unique route reliant le Stade de l’Amitié à la ville.
Un match dur comme je les aime bien gagné par les Maliens, gérés de main de maître. La CAN est pratiquement terminée ici. Déjà que ce n’était pas la grande fête, l’élimination de l’hôte signe la fin de la compétition pour les Gabonais.
Je n’en ai pas rencontré un seul qui entend se déplacer pour regarder les Ivoiriens, pourtant très appréciés ici.
Les Éléphants, justement, sont arrivés à Libreville dimanche en fin de matinée, accueillis par une forte colonie ivoirienne très motivée et confiante. En attendant, le programme est tout tracé : traîner dans les halls des hôtels et visiter quelques lieux de perdition dans l’espoir d’attraper Kolo Touré ou Bamba, réputés impénitents fêtards.
Comme quoi un scribe seul est toujours en mauvaise compagnie.
Alibandeng Trois-Manguiers