Le Cameroun et le Mexique ont soufflé le chaud et le froid pour atteindre les huitièmes de finale de la Coupe du Monde U-20 de la FIFA 2011, mais maintenant que toute erreur peut les renvoyer à la maison, les deux équipes vont insister sur les points forts qui leur ont permis de s’extirper des Groupes B et F respectivement, tout en gommant les points faibles qui auraient pu les priver de qualification
Le match
Cameroun – Mexique, mardi 9 août, Pereira, 20h00 (heure locale)
L’enjeu
Les Camerounais reviennent de loin, mais veulent aller loin. Eliminés au coup d’envoi de leur dernier match de poule contre l’Uruguay, les garçons de Martin Ndtoungou ont trouvé les ressources pour s’imposer face à de sérieux outsiders du tournoi et, du coup, enfiler ce costume à leur place. Car désormais, les Lionceaux ont pris conscience qu’ils peuvent tenir tête à n’importe qui, alors qu’ils affiché quelques faiblesses mentales en concédant l’égalisation contre la Nouvelle-Zélande, et en perdant leurs nerfs et le match face au Portugal. L’exclusion de Ghislain Mvom lui a d’ailleurs valu deux matches de suspension, le second étant le huitième de finale.
Côté mexicain, la qualification a été quasiment acquise en un seul match, une victoire 3:0 sur la RDP Corée, les Aztèques n’ayant pas réussi à faire trembler de l’Argentine (0:1), ni de l’Angleterre (0:0). C’est sur cet aspect que Juan Carlos Chavez devra insister, car l’inefficacité de ses joueurs a été criante durant toute la première phase, avec notamment un penalty manqué contre les Britanniques, et un impressionnat gaspillage contre les Nord-Coréens.
La stat
53. Comme le nombre de tirs mexicains en trois rencontres de Coupe du Monde U-20 de la FIFA 2011, pour seulement trois buts marqués, dont un contre son camp par un défenseur nord-coréen.
Entendu…
« Il n y a pas quelqu’un au milieu de terrain qui sert de relais entre les milieux défensifs et l’attaque. Je crois que c’est ce qui nous pose beaucoup de problèmes. On n’a pas de ballons où on se met en situation de tir facilement. Ce sont des ballons sur lesquels il faut se battre pour essayer de faire la différence. Ce qui est évidemment difficile » – Franck Ohandza, attaquant du Cameroun
« Le Cameroun est une équipe rapide, puissante, forte au marquage. Mais nous avons le sentiment qu’ils sont un peu moins bons à la finition et dans la possession de balle. Nous sommes à une étape où le mot d’ordre est ‘gagner ou mourir’. Mentalement, nous sommes prêts pour gagner » – Saul Villalobos, attaquant du Mexique
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