Petit-Pays ne décolère pas. Le président directeur général de Caïman de Douala ne comprend pas pourquoi malgré les brillants résultats qu’il a réalisé le saison dernière (Caïman club messieurs et dames ayant accédé à l’Elite One, les Juniors sacrés champion de la région du Littoral), les Sawa n’ont cotisé que quatre millions sur les cent quatre vingt cinq attendus lors de l’Assemblée générale ordinaire de ce 15 août 2010.
Suffisant pour que Petit-Pays se dise «très déçu et très surpris. J’attends beaucoup de mes frères Sawas (peuple de la côte camerounaise). Maintenant que nous sommes à l’Elite, personne ne demande où on va. Personne. Or, les charges seront plus grandes cette saison », fulmine Petit-Pays, qui prêche par l’exemple en donnant un chèque de 5 millions Fcfa. Ce qui porte le montant de la cagnotte à plus de 9 millions Fcfa.
Une somme inférieure aux 10 millions cotisés le 27 septembre 2009, lors de l’assemblée générale qui avait porté Petit-Pays aux affaires. Du coup, on se demande où sont passés la dizaine des membres du bureau directeur. Pourquoi n’ont-ils pas mis la main à la poche comme leur président ? Certains soutiennent, sous cape, qu’ils seraint heurtés par certains comportements des proches de Petit-Pays. On note cependant la contribution des autres clubs basés à Douala. Joseph Nguekam, le président des Astres de Douala a offert 200. 000 Fcfa. Faustin Domkeu, le président de l’Union sportive de Douala, a donné 400. 000 Fcfa. Rachel Senkong, la représentante du gouverneur du Littoral a également offert une enveloppe dont le montant n’a pas été dévoilé.
A l’occasion de ce congrès ordinaire, le budget des « Bana Ba Ngando » a été arrêté en recette et dépense à 185, 530 millions Fcfa.
Joseph Nguekam, le président des Astres de Douala, serait venu à cette assemblée générale pour apporter « un message d’encouragement. Il faut que Petit Pays continue sur la même lancée pour tenir en Elite One ».
Avant de quitter, l’artiste musicien président a promis de gérer le club avec transparence et de porter Caïman là où il doit être : « gagner le premier trophée de la Coupe du Cameroun et remporter le championnat ». Des ambitions nobles très ovationnées par le public. Toute chose qui fait croire qu’entre Petit-Pays et ses supporters, l’horloge est désormais réglée à « 6 heures ».
Eric Roland Kongou, à Douala