Impressionnante d’efficacité, l’Allemagne a étrillé l’Argentine en quarts (4-0). Avec deux nouveaux buts au compteur, Miroslav Klose a écrit une nouvelle page d’histoire et permet à sa sélection d’atteindre le dernier carré.
Grâce à Thomas Müller, l’Allemagne a été parfaitement lancée et s’est largement imposée face à l’Argentine (4-0).
A la fin, c’est toujours l’Allemagne qui gagne. Ce samedi, au Green Point Stadium, la réplique a une nouvelle fois été confirmée. La Nationalmannschaft, grâce à une partie maîtrisée de bout en bout, a validé son billet pour les demi-finales de la Coupe du monde où elle retrouvera le vainqueur du duel entre l’Espagne et le Paraguay. Pour en arriver là, les Allemands ont tout simplement éliminé l’Angleterre en huitièmes (4-1) et l’Albiceleste de Diego Maradona et Lionel Messi en quarts (4-0). Et avec la manière s’il vous plaît ! Les coéquipiers de Bastian Schweinsteiger, dont la jeunesse semblait être le principal défaut à l’entame de ce Mondial, ont fait taire tous leurs détracteurs. Le quart de finale disputé ce samedi face à l’Argentine l’a prouvé. Face au potentiel technique des Sud-Américains, les hommes de Joachim Löw ont offert un récital collectif. Avec un pressing de tous les instants et un jeu en mouvement sans doute le plus intéressant de la compétition.
Klose rejoint Müller et vise Ronaldo
Certes, c’est sur un coup de pied arrêté qu’ils ont ouvert le score par Thomas Müller (3e), mais c’est sur trois actions de grande classe qu’ils ont renvoyé Diego Maradona à ses chères études. Ainsi, pour sa 100e sélection, Miroslav Klose, auteur d’un doublé (67e, 88e), a égalé le total de Gerd Müller en Coupe du monde et n’est désormais plus qu’à une longueur du record de Ronaldo (15). Arne Friedrich, impérial en défense, y est également allé de son petit but après un magnifique enchaînement signé « Schweini » (74e). En face, Lionel Messi a été bien loin de son meilleur niveau.
Le prodige argentin n’a jamais pesé sur la rencontre, se cassant constamment les dents sur le bloc défensif mis en place par Joachim Löw. Sous le regard bienveillant de la chancelière Angela Merkel et du malheureux Michael Ballack, forfait juste avant le Mondial, les Allemands ont mis en place une organisation défensive impressionnante, qui a su se déployer en contre à la vitesse de l’éclair. L’Albiceleste en a fait les frais à trois reprises. La voilà qui rentre à la maison avec l’amer constat de s’être fait piéger par trop d’allant offensif. L’Allemagne, elle, est en route pour accrocher une quatrième étoile à son maillot et est désormais la grande favorite de la compétition. Car, attention, à la fin, c’est souvent elle qui gagne.
T.L.-S.