Ribéry, Govou, Wayne Bridge, Terry, les Lions et les autres, même combat? Voire ! J’ai, je le sais, l’esprit ouvert sur les maisons closes et les affaires de sexe, avérées ou supposées, qui jonchent le chemin des footballeurs modernes. Les images lubrifiées de vigoureux câlins que s’autorisent les vedettes du ballon n’ont jamais collé à mon esprit. Je suis un véritable Téflon à cet égard. J’ai donc le devoir de préparer mes lecteurs, à l’approche de la grande kermesse du foot en Afrique du Sud, à ne pas se laisser distraire par des histoires banales qui, c’est prouvé par l’expérience, n’ont un impact sérieux ni sur la performance individuelle ni sur le résultat final.
Partons d’une évidence : l’organe du football, c’est aussi en bonne partie l’organe du trottoir. L’offre de sexe autour des footballeurs le moindrement connus est vertigineuse et intarissable. Les femmes arrivent sur les scènes de grandes compétitions, par vagues impétueuses, tous tétons dehors, à l’affût du chaland. Elles procèdent par des réseaux interlopes de démarcheurs rémunérés, par l’intrigue et par le simple racolage à l’hôtel ou au restaurant.
Pour quelle raison, si ce n’est par choix personnel, des garçons vigoureux se priveraient-ils ? Et surtout, de quel droit battrions-nous froid à des adultes qui vivent à leur guise, sans déranger autrui ? Ah ! oui, le sexe, je vous vois venir, nuirait à la discipline et à la performance.
Pour mémoire, je rappelle que c’est en 1994, lors de la Coupe du monde aux Etats-Unis, à la suite de l’interdiction de toute présence féminine autour de l’équipe américaine, que le sexe et ses dérivés, c’est-à-dire la noce et la fête, ont commencé à intéresser au plus haut point les observateurs du football. Je rappelle également que les finalistes de cette compétition, les Italiens et les Brésiliens, alignaient un nombre impressionnant de noceurs particulièrement portés sur la chose. L’un n’explique peut-être pas l’autre, mais les Brésiliens avaient gagné sans le moindrement jouer les peine-à-jouir.
En Afrique du Sud, le pays de la permissivité par exemple, ça devrait chauffer. Ces dames vont arriver en force et, déjà que l’offre locale est de toute première qualité, les émouvantes Mozambicaines venant de Matola et de Fomento, à un jet de pierre de Johannesburg, les somptueuses Botswanaises et ces créatures de rêve provenant du Copperbelt zambien, près de la frontière congolaise, vont ajouter un piquant particulier à la fête du foot. Que de voluptés en perspective, Seigneur ! Je vous fiche mon billet que certains Lions se lèchent déjà les babines.
Alors, peu nous chaut ! Que les Lions jouent donc sur les deux tableaux s’ils veulent, mais qu’ils jouent bien. C’est tout ce qu’on leur demande. Et si d’aventure quelques miettes tombaient de leur lit, il y aura toujours un scribe stressé pour ramasser.