Arrivé de Ligue 2 début février, Henri Bedimo a tout de la bonne affaire. Recruté pour zéro euro, il donne déjà entière satisfaction.
Cinq matches, un but et il est déjà adopté ! C’est un départ canon que Henri Bedimo a effectué sous le maillot lensois. Comme Nenad Kovacevic et Loïc Rémy ces dernières saisons, la Camerounais a rapidement conquis Bollaert. Si Gervais Martel lâchait samedi soir un simple : « Il est fidèle aux attentes que l’on avait placées en lui », il reste tout de même nécessaire de rappeler que l’ancien toulousain ne possédait avant son arrivée en Artois qu’une mince expérience de l’élite avec seulement vingt-trois matches en Ligue 1 à son actif.
Sur la pointe des pieds et en tout simplicité, Henri Bedimo n’aura donc pas traîné et son intégration au sein du groupe lensois, qui plus est en cours de saison, épate ses nouveaux partenaires. Par exemple, Sébastien Roudet se satisfait, avec en plus une pointe d’humour, de voir un élément passé par son club de cœur entamer sa nouvelle aventure à Lens de la sorte : « En peu de temps, il a montré ses qualités. Mais il faut dire qu’en tant qu’ancien Castelroussin, il est allé à bonne école (rires). »
« C’est une arme supplémentaire »
A la base latéral gauche, le joueur a également convaincu un cran plus haut que ce soit lors de son entrée en Coupe de France face à Brest ou en championnat face à Monaco. « J’avais déjà évolué à ce poste par le passé, explique-t-il. L’encadrement savait que le cas échéant, je pouvais dépanner dans ce registre même si c’est un rôle que je n’aime pas trop. Ceci dit en football, l’objectif est collectif et non individuel. Par conséquent, même s’il fallait jouer gardien, je le ferai. »
De son côté, Jean-Guy Wallemme est convaincu de la polyvalence de la doublure de Benoît Assou-Ekotto en équipe nationale du Cameroun. Le technicien Sang et Or est persuadé que « Henri a la capacité d’évoluer dans ce registre même si ce n’est pas son poste de prédilection. C’est une arme supplémentaire. » Sébastien Roudet confirme les propos de son coach et image : « C’est le dragster de l’équipe. Puissant et très prompt dans les débordements je pense qu’il a effectué des très bons débuts. On a toujours l’impression qu’il va avaler le ballon. » Maintenant, place à la confirmation !
Sylvain Créïs avec Christophe Schaad