Après le feuilletton qui aura retenu l’attention durant l’intersaison et qui a vu l’échange entre Samuel Eto’o et Ibrahimovich se concrétiser, toute la planète attend de voir comment se comporteront les différents protagonistes de cette a sortie peu glorieuse du goléador camerounais du FC Barcelone.
On a encore tout frais les paroles de Josef Guardiola, qui a demandé le départ du club de Samuel pour une question de « feeling ». Le monde attend donc de comprendre la signification de ce terme.
En sortant Eto’o du club, Gardiola, qui a été accusé de dopage en Italie quand il était joueur, a non seulement casser la dynamique d’un groupe qui évoluait ensemble depuis presque cinq ans et dont Eto’o était le véritable leader.
Il faut dire que le FC Barcelone a une façon bien à lui de se débarrasser de ses stars. De Maradona à Romario, en passant par Ronaldo, Schuster, Romario, Figo, Ronaldinho, tous ont eu ce dénominateur en commun, une séparation sous de mauvais auspices, des questions d’argents et de promesses non tenues.
Samuel ne sait toujours pas pourquoi il a quitté Barcelone. Mais n’attend plus de réponse. Il l’aura sur le terrain, dans leur antre Milan lors de cette première confrontation : « Je m’attendais à ce qu’on me dise pourquoi on ne voulait plus de moi, mais les explications ne sont jamais venues. Maintenant, je ne critiquerai jamais mon entraîneur si un joueur meilleur que moi joue. Ce qui compte, c’est ce qui se passe sur le terrain. Et jusqu’à preuve du contraire, je mérite de jouer tous les dimanches ».
Josep Guardiola a pourtant tenté de donner une explication sur le sens qu’il voulait donner au mot feeling : « Ce jour là je me suis mal exprimé. La décision de changer Eto’o n’est pas une question de feeling entre lui et moi, il a toujours été au top, et je n’ai rien à lui reprocher footballistiquement. Quand je disais feeling, c’est que j’ai eu le feeling qu’il fallait faire un changement après avoir tout gagné l’an passé ».
Ce 16 septembre, c’est un match à triple enjeu qui se jouera : celui de l’UEFA, celui des égos blessés, et celui du transfert le plus bénéfique. On ne perd rien à attendre.
Joseph Dzene, à Yaoundé