Rita Nyom et Josza Anjembe sont depuis le début du stage des assidues de la couverture médiatique autour des lions indomptables du Cameroun. Si la deuxième, une passionnée, du foot est une journaliste indépendante sur la place parisienne, la première quant à elle, employée dans une compagnie Aérienne se découvre un nouveau talent à coté de sa carrière de mannequin.
Rita Nyom, mannequin et employé dans une compagnie Aérienne
– L’objet de sa présence
Je suis comme toute bonne Camerounaise assez fan des lions. Mon enfance a toujours été rythmée avec les matchs de l’équipe nationale du Cameroun. Avec notamment le plaisir des victoires et le plaisir de voir les joueurs nous représenter dans les clubs à travers le monde. Je m’occupe parallèlement de mes deux jeunes frères qui jouent au football et j’espère le rêve de retrouver cette équipe un jour se réalisera.
– Ce qu’elle fait depuis le début du stage
Prendre des photos, des contacts dans le milieu et, comme on dit la vie est faite de contact puisqu’on ne sait jamais de quoi est fait l’avenir. J’ai passé quelques interviews aux joueurs parce que je donne un coup de main à un ami qui est dans le métier. En temps que commercial ça me fait toujours plaisir d’échanger quelques mots avec autrui. On eu le capitaine Song vite fait, le gardien Kameni et d’autres joueurs très rapidement parce que nos interviews ne duraient pas longtemps. De trois à cinq questions.
Josza Anjembe, journaliste indépendante et passionnée du foot
– Un peu rare de voir des jeunes filles couvrir les stages des lions non …
Rare ? Je ne sais pas (rires). Qui dit lion dit lionne. Je suis journaliste pour plusieurs organes de presse. Etant d’origine camerounaise, quand l’équipe nationale se déplace en France, c’est l’occasion de faire des interviews, c’est l’occasion de proposer des choses avec l’équipe. Il y a CAN et la Coupe du Monde qui arrivent et, c’est l’occasion de s’intéresser un peu plus à ces équipes là.
– Plus facile en tant que femme ?
Le football est un milieu d’homme et ce n’est pas toujours facile de s’imposer. Il y a des problèmes de séduction, des regards qui sont malins, des regards qui sont coquins mais, on n’est pas là pour ça. On fait notre métier comme tout le monde et, en général quand on fait bien son boulot on est reconnu pour ça.
– Vous avez travaillé avec qui ?
J’ai vu Song, Eto’o, Jean II, des anciens … ils sont assez disponibles et c’est ça qui est le plus intéressant parce qu’on a souvent l’impression qu’ils ne sont pas accessibles. Il y a aussi Bikey qui est très gentil et très souriant …globalement on a pu les approcher assez facilement.
– Plus facile en tant que femme d’avoir un footballeur en interview ?
Je pense qu’un homme qu’il soit footballeur ou autre est plus disponible quand il s’agit d’une belle femme. Mais, quand il s’agit de boulot ils font vraiment ce qu’il y a à faire. Nous sommes journalistes, on pose des questions. Ils sont joueurs et ils répondent à des questions voilà !