Ce samedi se joueront les matches de la troisième et dernière journée des matches de poule dans le groupe A. Les Lionceaux du Cameroun occupent le 3è rang au classement avec 2 maigres points derrière le Ghana et le Rwanda qui comptent le même nombre de point (4). Malgré cette position au classement, le Cameroun garde quelques chances de qualification.
Pour obtenir l’un des tickets qualificatifs de la poule A, il faut absolument prendre le dessus sur le Mali demain avec au moins 2 buts d’écart. Pendant que le Cameroun va croiser le fer avec le Mali au stade Régional de Nyiamirambo, le Ghana et le Rwanda vont en découdre au stade National Amahoro. Si ce match se solde par la victoire de l’une ou l’autre équipe, la tâche sera plus facile pour François Beyokol et ses camarades ; à ce moment il faut gagner simplement le Mali quelques soit la différence de buts.
Tout ceci a été clarifié ce vendredi ici à Kigali par le comité d’organisation. La première règle qui va compter pour départager les équipes sera d’abord le goal différence. En cas d’égalité, on ferra recours à la meilleure attaque, et si l’égalité persiste toujours, c’est en ce moment qu’on va appliquer le goal average particulier. Les équipes sont donc fixées avant le début des hostilités demain.
Dans le camp Camerounais on se refuse à tout calcul, le seul mot sur toutes les lèvres c’est la victoire. ‘’ Nous devons nous sacrifier pour la victoire demain contre le Mali, il est impensable que le Cameroun sorte de la compétition à ce niveau ‘’ nous a confié l’attaquant Jacques Zoua Daogari cet après-midi au stade régional de Nyimirambo. Alain Wabo a amené ses poulains sur l’aire de jeu qui va accueillir le match ultime contre le Mali. Les Lionceaux ont dû attendre plus de 45 minutes avant de démarrer la séance d’entraînement parce que le Mali s’entraînait sur le même terrain. A voir la détermination des Maliens cet après-midi à l’entraînement au stade régional, l’on ne croyait pas que c’est une équipe déjà éliminée de la compétition. ‘’ Nous devons sauver l’honneur pour nous faire pardonner au pays parce que nous sommes passés à côté de la compétition. La victoire contre le Cameroun demain va nous remonter ‘’ a confié Sow Samba, le milieu de terrain des jeunes Aigles du Mali.
Côté Cameroun, l’entraîneur s’est déroulé dans la détente, il faut éviter de trop mettre la pression sur les joueurs qui selon le capitaine savent ce qu’il y a à faire pour demain. Hier jusqu’à minuit heure de Kigali, les joueurs étaient en réunion entre eux au restaurant de leur hôtel. Il était question de faire leur propre auto critique en l’absence des entraîneurs et des responsables administratifs. Selon nos informations à l’intérieur du groupe, la séance a été houleuse, certains joueurs qui depuis le début ne donnent pas le meilleur d’eux même ont été pris à parti par le reste du groupe.
Fomen Charley Roussel et Owona Brice qui n’ont pas pu s’entraîner avec le reste du groupe hier pour cause de maladie ont bel et bien repris cet après-midi. Si Fomen a totalement repris, ce n’est pas le cas pour Owona Brice qui a travaillé à côté, mais Dr Boubakary Sidiki ; le responsable de l’encadrement médical a confirmé que l’attaquant des Lionceaux va tenir son poste demain. Alain Wabo a travaillé les situations devant les buts de l’adversaire parce qu’il est conscient que c’est en marquant les buts que nous allons passer ce tour. L’équipe a également travaillé la cohésion, et la mise en place d’un projet de jeu, parce que le reproche que tout le monde fait à l’équipe camerounaise dans cette compétition, c’est qu’elle n’élabore pas son jeu, elle brille par les dégagements à l’emporte-pièce.
Le schéma mis en place cette séance d’entraînement va certainement permettre de rectifier le tir. À l’issu de la séance d’entraînement au stade Régional, il a été difficile de décliner le système de jeu que Alain Wabo va mettre en place demain. Va-t-il revenir dans son traditionnel 4-4-2 ? Où alors va-t-il remettre en place le système de 4-3-3 comme lors du match contre le Rwanda ? Toujours est-il que Alain Wabo que nous avons approché à la fin de l’entraînement pour en savoir plus sur le match de demain a dit ne plus parler à la presse jusqu’à la fin du match de demain. On espère que c’est la concentration qui a commencé.
Guy Nsigué à Kigali (Rwanda)