Qu’est-ce qui s’est passé sur ce but gabonais, on a cru à un moment que vous alliez détourner le ballon ?
Idriss Kameni: J’essaye toujours de faire ce que je peux pour que les ballons n’entrent pas, mais cette fois-ci je n’ai pas pu. C’est quelque chose qui est arrivé en cours de jeu au moment où on était bien. On n’a pas pu revenir au score, mais je crois qu’un match de perdu ne veut pas dire que tout est tombé dans l’eau.
Vous avez regardé jouer vos deux prochains adversaires à savoir la Tunisie et la Zambie, comment vous les trouvez ?
Idriss Kameni: De toutes les façons nous avons toujours le respect pour tous les adversaires, c’est très important, c’est ce qui permet de bien démarrer la rencontre. Il y a eu un match nul (1-1); nous avons nos cartes en main, on s’attellera pour bien faire le boulot afin d’aller au second tour.
Est-ce que c’est avec la même motivation qu’on aborde la 5e Can d’affilée comme vous ? (2002, 2004, 2006, 2008, 2010)
Idriss Kameni: On débute toujours comme si c’était la première fois. Je pense que dans la vie il faut se fixer les challenges, c’est ce qui nous permet d’avancer et de grandir tous les jours. C’est la 5e Can bien sûr, mais je commence comme Bedimo qui joue sa première avec autant d’envie et de motivation afin d’avoir une issue positive.
Est-ce que l’arrivée d’un autre gardien, N’dy Assembé vous amène à redoubler d’efforts ?
Idriss Kameni: Qu’il soit là ou pas, il ne faut pas l’oublier qu’il y a Souleymanou avant. Depuis tout petit je bosse dur tous les jours, c’est ce qui m’a permis de progresser et de grandir. Sa venue ne change rien à ma manière de travailler, j’ai toujours été un professionnel, avant lui je l’ai fait après lui je le ferai toujours.
Quelle est l’ambiance dans le groupe ?
Idriss Kameni: Elle est bonne, c’est vrai que les lendemains de matches sont toujours difficiles quand on n’a pas gagné. Vous avez dû le constater, tout se passe bien, on travaille dans une bonne ambiance. Le match il est passé, on ne pourra faire de miracle, il faut l’oublier et se servir de ce qui n’a pas marché pour mieux préparer les prochains matches et utiliser aussi les choses positives dont on a fait preuve pour mieux aborder le prochain match contre la Zambie.
Par Guy Nsigué à Lubango (Angola)