Apparu en cours de jeu sur la pelouse du stade du Ray dimanche dernier, Aurélien Chedjou revient sur la belle victoire du LOSC sur la Côte d’Azur, avant de se projeter sur le dernier rendez-vous des Dogues en 2008, ce samedi (19h) face au Havre. Pour lui, pas de doute, la trêve hivernale commencera au coup de sifflet final. Avant ça, chacun sera concentré sur son sujet pour aller chercher les trois points.
Aurélien, bonjour. Quel regard portes-tu sur la prestation du LOSC à Nice (0-1) ?
Le coach nous avait prévenus que ça ne serait pas facile face à une formation niçoise jusque-là invaincue à domicile. On savait que ça allait être un match d’hommes, sur une pelouse délicate pour les deux équipes. On a été servis. Ç’a été un vrai combat pendant quatre-vingt dix minutes. On a su se montrer efficace dans le dernier geste, avec ce but de Michel Bastos, et être costaud derrière pour tenir le résultat.
Il était important de gagner à Nice (0-1) pour rester accroché au peloton des poursuivants. Tu confirmes ?
Oui, d’autant plus qu’on restait sur trois résultats nuls consécutifs. Il était temps de renouer avec la victoire, car on faisait du surplace au classement. On se devait de l’emporter pour poursuivre notre bonne dynamique actuelle. Notre objectif est d’être dans la première partie du tableau. Jusque-là, aucune équipe ne s’est échappée au classement, et nous devons tout mettre en œuvre pour nous situer dans le bon wagon. Je pense que nous avons le potentiel – sans aucune prétention – pour poser des problèmes à n’importe quelle équipe du championnat. On a des capacités, mais il faut le démontrer chaque week-end sur le rectangle vert.
« On se doit de gagner cette partie. Dans le cas contraire, notre succès au stade du Ray n’aura servi à rien. »
Samedi, c’est Le Havre qui se présente au Stadium. Dans quel état d’esprit abordes-tu cet ultime rendez-vous de l’année 2008 en L1 ?
Il faudra confirmer notre bonne sortie à Nice, et bonifier ces trois points. On se doit de gagner cette partie. Dans le cas contraire, notre succès au stade du Ray n’aura servi à rien. On ne devra pas prendre cette équipe havraise de haut, sous prétexte qu’elle est dernière du classement. C’est une formation très courageuse. Je suis certain qu’ils ne baisseront pas les bras jusqu’à l’ultime journée de championnat. Maintenant, il ne faut pas non plus qu’ils se réveillent contre nous, et qu’ils aient le fameux choc psychologique, suite à l’arrivée de Frédéric Hantz au poste d’entraîneur.
Comment imagines-tu le scénario de ce match ?
On ne va pas se focaliser sur Le Havre, mais uniquement sur notre prestation. Il faudra attaquer cette rencontre par le bon bout. On devra avoir de la rage en nous, et cette forte envie d’engranger trois nouveaux points avant la trêve hivernale. Les fêtes, on y pensera après le coup de sifflet final, et on devra avoir le sentiment du devoir accompli. Le piège, c’est de se dire que l’on est en vacances après le match. Avec une victoire, ces congés seront encore meilleurs.
« On devra avoir de la rage en nous, et cette forte envie d’engranger trois nouveaux points avant la trêve hivernale. »
Que penses-tu du potentiel de cette équipe du Havre ?
Le Havre n’est pas remonté en L1 l’an dernier par hasard. A mon sens, les joueurs ont besoin d’emmagasiner de la confiance. Je connais un de le leurs défenseurs, Abasse Ba. Il était auparavant à Dijon, et pour moi, c’est un très bon élément. Lesage a également un très bon pied gauche, et Revault une énorme expérience dans ses cages. Le groupe est donc de qualité, et il ne faudra pas prendre cette équipe à la légère.
Quelle sera la clé de cette partie ?
On veut se faire respecter à domicile, et l’idéal serait de faire rapidement la différence. On se doit d’effectuer le forcing au Stadium. Le coach nous donnera les consignes pour essayer de mettre à mal cette équipe du Havre. A nous de les respecter. Même si cette formation ferme le jeu, il faudra trouver les solutions pour forcer le verrou, peut-être en passant par les côtés. On verra en fonction de la physionomie des débats. A nous d’afficher la même envie, la même détermination qu’à Nice.
LOSC