« Pour ce qui est de l’appréciation du bilan de Winfried Schäfer, je souhaite ne pas me prononcer. Je pense que tout ce qui s’est passé sur le terrain était le reflet de tout ce qui se déroulait dans l’environnement des Lions durant cette Can ».
« Je pense que la Can a été une compétition très relevée. On constate que la majorité de participant s’est bien préparé pour l’affronter. On n’a aussi eu l’impression que les sélections qui composaient ce qu’on a appelé la cour des grands se sont en dormi sur leur laurier oubliant qu’en football ou en sport en général, on droit toujours chercher à se maintenir au sommet tout en travaillant L’autre leçon de cette débâcle, c’est que tous les détails soit en compte, de la préparation jusque pendant la compétition. Il faut ici saluer tous ces pays qui sont sortis de leur léthargie pour faire tache d’huile dans cette compétition.
Je fais allusion ici au Rwanda, au Zimbabwe et au Kenya qui certes sont sortis dès le premier tour, mais ont prouvé que on pourra compter avec eux dans les éditions à venir. Les sélections comme le Maroc et la Tunisie, qu’on n’a pas vu venir au départ ont prouvé qu’elles sont des valeurs. Je constate qu’il y a désormais un nivellement de valeur au niveau du football africain.
L’arbitrage aura laissé un arrière goût amer. Ce qui m’amène à dire que l’arbitrage africain refuse de faire des progrès par rapport à la progression du football africain.
Pour ce qui est de l’appréciation du bilan de Winfried Schäfer, je souhaite ne pas me prononcer. Je pense que tout ce qui s’est passé sur le terrain était le reflet de tout ce qui se déroulait dans l’environnement des Lions durant cette Can. Dire que Schäfer a fait de mauvais choix tactiques, c’est parce qu’on a perdu, il ne faut pas seulement voir de ce côté, il faut aussi regarder l’organisation; est ce que tout était réuni pour que les lions évoluent dans d’excellent condition? C’est d’abord à ce niveau qu’il faut commencer à chercher les causes de notre échec… « .
© Nana P.S