SOUSSE, 2 fév – Un long fleuve tranquille, ces derniers jours s’écoulent sans à-coups, ponctués de petites virées en ville et au stade d’entraînement des Lions. Mêlés à de petites vieilles allemandes occupées à leur bridge, les
joueurs et les accompagnateurs passent de longues soirées tranquilles. Nous revenons de Monastir, où se tenait une réunion des médias camerounais présents ici en Tunisie.
Une longue séance, à la fois autocritique et conférence de presse, à laquelle les journalistes ont reçu la visite de l’entraîneur adjoint Ntoungou, de Bahoken et de Tchato. Mon confrère Jean-Pierre Esso vous en parlera plus en détail.
Retenez néanmoins que si les joueurs affichent une belle sérénité, les journalistes, quant à eux, ne peuvent pas cacher une certaine nervosité. Deux choses les inquiètent particulièrement: Kameni ne s’est pas entraîné depuis samedi. Non seulement un grand nombre de confrères mettent en doute sa forme en soulignant la fébrilité qui a semblé habiter notre gardien lors des deux matchs, mais ils ne semblent pas croire l’encadrement de l’équipe qui prétend qu’il est parfaitement rétabli.
Il y a ensuite la hantise des buts encaissés. Quatre buts en deux matchs, dont trois marqués à la suite d’erreurs identiques des Camerounais, c’est trop. Les techniciens sont vivement invités à corriger cette situation, qui est en soi trop inhabituelle au regard des prestations passées des Lions.
À l’hôtel des Lions, seuls les accompagnateurs manifestent une certaine inquiétude. Jean II Makoun est descendu tout à l’heure, sage comme un ange, bavarder un peu avec Jean-Pierre Esso. Olembé et Tchato surfent comme d’habitude. les autres sont dans leur chambre. Tout baigne. Rien à signaler, vraiment.
Demain sera un autre jour. C’est un rendez-vous…
L. Ndogkoti, à Sousse.